Edito du Curé – dimanche 16 mars 2025

lelien

« Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »

Révélation… ? Attestation… ? Recommandation… ? Tout y est dans ces paroles d’une rare solennité. A quelques variantes près et des épisodes successifs de la vie de Jésus, les évangélistes notent – presque tous – cette déclaration exceptionnelle où la voix du Père retentit depuis les nuées du ciel pour attester la filiation unique divine de Jésus : « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi ». Ces paroles témoignent de la proximité inégalable du Père avec ce Fils venu dans notre monde et surtout nous le recommande fortement : « écoutez-le » ! Cette consigne assez incisive ne nous renvoie pas seulement vers une bonne disposition à suivre ce qu’il nous dit, fait et enseigne, mais de conformer notre vie à celle de Jésus, prototype et modèle de Fils et de tendre à devenir, à notre tour, de véritables « fils dans le Fils ». Toute la vie chrétienne est un long chemin d’apprentissage à devenir fils par rapport à ce Fils, le seul qui porte parfaitement le noble et digne nom de « Fils de Dieu », le Fils, bien aimé, en qui le Père a mis toute sa confiance », précise St Matthieu (Mt 17,5).

Le temps de Carême fait office d’école d’imitation de cette filiation qui lie extraordinairement Jésus au Père des Cieux. Elle nous apprend, à la suite de Jésus, à passer par le désert comme nos aînés dans la foi, lieu de dépouillement et de sacrifice, pour entrer dans la Terre Promise, image de la gloire retrouvée. Pour Jésus, le chemin du désert a été, dimanche dernier, l’instant de confrontation avec le Démon dont l’objectif était de lui faire douter de sa filiation divine « si tu es le Fils… », de lui faire croire que sa filiation divine passe d’abord par l’acceptation de sa volonté, à lui le Diable ! Ce qui est, « de facto » une négation ostentatoire de sa filiation divine. Le péché ne nous sépare pas seulement de l’amour de Dieu, mais nous fait douter de son amour paternel tout en froissant notre dignité de « fils bien aimé », héritée de l’obéissance jusqu’à l’offrande de la vie de son Fils. En réaffirmant son identité de Fils de Dieu par le rejet des propositions tentatrices du Diviseur, Jésus, dans son humanité, nous apprend à définir, sans ambages et de manière constante, notre identité de fils de Dieu donnée de manière indélébile à notre baptême. Faut-il souligner que la filiation ainsi conférée nous fait jouir des droits de l’héritage dû à notre état de fils mais exige de nous des devoirs, faire correspondre notre vie à la volonté du Père (Jn 6,38 ou Mt 26,39)

L’éclat lumineux de la Transfiguration de la face de Jésus chasse les ténèbres, symbole du mal et des œuvres diaboliques et révèle aux apôtres son intimité profonde et inaliénable de Fils de Dieu. Avec la transfiguration, Jésus se dévoile et permet, en même temps, aux Apôtres qui sont avec lui de se projeter avec confiance sur ce chemin, avec leur Maître, qui les conduit à Jérusalem, lieu du supplice et summum de l’accomplissement de la volonté du Père. Antichambre du dimanche de Pâques, le mystère de la Transfiguration est un projet pédagogique de Dieu qui permet de traverser courageusement les écueils du désert (déception amoureuse, deuil, maladie, incertitudes de la vie, spectre de la guerre et d’insécurité, drames familiaux…) pour contempler la gloire illuminatrice de Pâques, sommet de l’itinéraire du Christ et le nôtre.  En fait la transfiguration n’efface le sacrifice de la croix, mais lui donne un sens, celui de l’amour suprême. D’expérience, quand l’athlète connait la valeur de la couronne de gloire qui l’attend au terme de sa course, il sublime, sans les gommer, les difficultés du chemin pour l’emporter. Et si le chrétien, en ce début de carême, temps d’entrainement, était cet athlète aguerri qui prend conscience de la valeur de cette couronne impérissable qui l’attend au terme de son carême, de son ascèse, de son combat spirituel…, il ne renoncerait pas à ce parcours salvifique, il fixerait davantage ses yeux sur Jésus, parfait exemple de Fils de Dieu, qui nous devance sur ce parcours : « celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour » (Luc 9,23)

Tout comme le désert est fait pour être traversé, de même la Transfiguration est un passage, une traversée, une transformation, une mutation… La dynamique inhérente à toute vie et particulièrement à la vie chrétienne incite à la Transfiguration, reflet de la résurrection du Christ, source et sommet de notre propre transfiguration, celle plus radicale de notre passage de la mort à la vie. En contemplant le visage lumineux de Jésus, Pierre se transfigure lui-même,. Le voile qui couvrait ses yeux se dégage et il peut voir le Christ glorieux. Quand on connait la gloire qui nous attend, on met les moyens pour l’atteindre. Au contact du Christ transfiguré, Pierre se projette déjà dans cette gloire qu’il veut apprivoiser et pérenniser : « Maitre, il est bon que nous soyons ici, construisons ici trois tentes… ».

Comme un alpiniste affuté qui a atteint le sommet de la montagne et sent le devoir impérieux de redescendre pour partager les sensations uniques qu’il a vécues, ainsi le disciple du Christ, celui qui a eu la grâce de contempler le Christ dans sa gloire ne saurait se taire, garder pour soi le bonheur de son illumination. Il n’y a donc pas nécessité de monter les tentes dans le but de conserver, rien que pour soi, la présence lumineuse du Christ. Ne jamais construire des murs opaques qui ne laissent pas traverser les rayons de lumière ! De même que monter exige du courage pour l’alpiniste, descendre lui demandera de l’empathie à l’égard de ceux qui ne peuvent attendre ces sommets. Au sommet du mont Thabor, les apôtres ont puisé dans la force et le courage de leur Maitre, à leur descente ; ils auront aussi besoin de son amour pour porter au monde la proximité du Dieu vivant, le souci de la charité novatrice du Christ et le témoignage de sa vie nouvelle pour ceux qui sont sur « le parvis ».

A travers ta Transfiguration, tu nous donnes, Seigneur, de témoigner de ta gloire sur cette terre pour mieux la vivre au Ciel où tu nous attends !

 

Père Dieudonné MASSOMA, curé

Publié le 13 mars 2025

Edito du Curé – dimanche 16 mars 2025

« Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »

Révélation… ? Attestation… ? Recommandation… ? Tout y est dans ces paroles d’une rare solennité. A quelques variantes près et des épisodes successifs de la vie de Jésus, les évangélistes notent – presque tous – cette déclaration exceptionnelle où la voix du Père retentit depuis les nuées du ciel pour attester la filiation unique divine de Jésus : « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi ». Ces paroles témoignent de la proximité inégalable du Père avec ce Fils venu dans notre monde et surtout nous le recommande fortement : « écoutez-le » ! Cette consigne assez incisive ne nous renvoie pas seulement vers une bonne disposition à suivre ce qu’il nous dit, fait et enseigne, mais de conformer notre vie à celle de Jésus, prototype et modèle de Fils et de tendre à devenir, à notre tour, de véritables « fils dans le Fils ». Toute la vie chrétienne est un long chemin d’apprentissage à devenir fils par rapport à ce Fils, le seul qui porte parfaitement le noble et digne nom de « Fils de Dieu », le Fils, bien aimé, en qui le Père a mis toute sa confiance », précise St Matthieu (Mt 17,5).

Le temps de Carême fait office d’école d’imitation de cette filiation qui lie extraordinairement Jésus au Père des Cieux. Elle nous apprend, à la suite de Jésus, à passer par le désert comme nos aînés dans la foi, lieu de dépouillement et de sacrifice, pour entrer dans la Terre Promise, image de la gloire retrouvée. Pour Jésus, le chemin du désert a été, dimanche dernier, l’instant de confrontation avec le Démon dont l’objectif était de lui faire douter de sa filiation divine « si tu es le Fils… », de lui faire croire que sa filiation divine passe d’abord par l’acceptation de sa volonté, à lui le Diable ! Ce qui est, « de facto » une négation ostentatoire de sa filiation divine. Le péché ne nous sépare pas seulement de l’amour de Dieu, mais nous fait douter de son amour paternel tout en froissant notre dignité de « fils bien aimé », héritée de l’obéissance jusqu’à l’offrande de la vie de son Fils. En réaffirmant son identité de Fils de Dieu par le rejet des propositions tentatrices du Diviseur, Jésus, dans son humanité, nous apprend à définir, sans ambages et de manière constante, notre identité de fils de Dieu donnée de manière indélébile à notre baptême. Faut-il souligner que la filiation ainsi conférée nous fait jouir des droits de l’héritage dû à notre état de fils mais exige de nous des devoirs, faire correspondre notre vie à la volonté du Père (Jn 6,38 ou Mt 26,39)

L’éclat lumineux de la Transfiguration de la face de Jésus chasse les ténèbres, symbole du mal et des œuvres diaboliques et révèle aux apôtres son intimité profonde et inaliénable de Fils de Dieu. Avec la transfiguration, Jésus se dévoile et permet, en même temps, aux Apôtres qui sont avec lui de se projeter avec confiance sur ce chemin, avec leur Maître, qui les conduit à Jérusalem, lieu du supplice et summum de l’accomplissement de la volonté du Père. Antichambre du dimanche de Pâques, le mystère de la Transfiguration est un projet pédagogique de Dieu qui permet de traverser courageusement les écueils du désert (déception amoureuse, deuil, maladie, incertitudes de la vie, spectre de la guerre et d’insécurité, drames familiaux…) pour contempler la gloire illuminatrice de Pâques, sommet de l’itinéraire du Christ et le nôtre.  En fait la transfiguration n’efface le sacrifice de la croix, mais lui donne un sens, celui de l’amour suprême. D’expérience, quand l’athlète connait la valeur de la couronne de gloire qui l’attend au terme de sa course, il sublime, sans les gommer, les difficultés du chemin pour l’emporter. Et si le chrétien, en ce début de carême, temps d’entrainement, était cet athlète aguerri qui prend conscience de la valeur de cette couronne impérissable qui l’attend au terme de son carême, de son ascèse, de son combat spirituel…, il ne renoncerait pas à ce parcours salvifique, il fixerait davantage ses yeux sur Jésus, parfait exemple de Fils de Dieu, qui nous devance sur ce parcours : « celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour » (Luc 9,23)

Tout comme le désert est fait pour être traversé, de même la Transfiguration est un passage, une traversée, une transformation, une mutation… La dynamique inhérente à toute vie et particulièrement à la vie chrétienne incite à la Transfiguration, reflet de la résurrection du Christ, source et sommet de notre propre transfiguration, celle plus radicale de notre passage de la mort à la vie. En contemplant le visage lumineux de Jésus, Pierre se transfigure lui-même,. Le voile qui couvrait ses yeux se dégage et il peut voir le Christ glorieux. Quand on connait la gloire qui nous attend, on met les moyens pour l’atteindre. Au contact du Christ transfiguré, Pierre se projette déjà dans cette gloire qu’il veut apprivoiser et pérenniser : « Maitre, il est bon que nous soyons ici, construisons ici trois tentes… ».

Comme un alpiniste affuté qui a atteint le sommet de la montagne et sent le devoir impérieux de redescendre pour partager les sensations uniques qu’il a vécues, ainsi le disciple du Christ, celui qui a eu la grâce de contempler le Christ dans sa gloire ne saurait se taire, garder pour soi le bonheur de son illumination. Il n’y a donc pas nécessité de monter les tentes dans le but de conserver, rien que pour soi, la présence lumineuse du Christ. Ne jamais construire des murs opaques qui ne laissent pas traverser les rayons de lumière ! De même que monter exige du courage pour l’alpiniste, descendre lui demandera de l’empathie à l’égard de ceux qui ne peuvent attendre ces sommets. Au sommet du mont Thabor, les apôtres ont puisé dans la force et le courage de leur Maitre, à leur descente ; ils auront aussi besoin de son amour pour porter au monde la proximité du Dieu vivant, le souci de la charité novatrice du Christ et le témoignage de sa vie nouvelle pour ceux qui sont sur « le parvis ».

A travers ta Transfiguration, tu nous donnes, Seigneur, de témoigner de ta gloire sur cette terre pour mieux la vivre au Ciel où tu nous attends !

 

Père Dieudonné MASSOMA, curé

Publié le 13 mars 2025

Edito du Curé – dimanche 16 mars 2025

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« Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »

Révélation… ? Attestation… ? Recommandation… ? Tout y est dans ces paroles d’une rare solennité. A quelques variantes près et des épisodes successifs de la vie de Jésus, les évangélistes notent – presque tous – cette déclaration exceptionnelle où la voix du Père retentit depuis les nuées du ciel pour attester la filiation unique divine de Jésus : « celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi ». Ces paroles témoignent de la proximité inégalable du Père avec ce Fils venu dans notre monde et surtout nous le recommande fortement : « écoutez-le » ! Cette consigne assez incisive ne nous renvoie pas seulement vers une bonne disposition à suivre ce qu’il nous dit, fait et enseigne, mais de conformer notre vie à celle de Jésus, prototype et modèle de Fils et de tendre à devenir, à notre tour, de véritables « fils dans le Fils ». Toute la vie chrétienne est un long chemin d’apprentissage à devenir fils par rapport à ce Fils, le seul qui porte parfaitement le noble et digne nom de « Fils de Dieu », le Fils, bien aimé, en qui le Père a mis toute sa confiance », précise St Matthieu (Mt 17,5).

Le temps de Carême fait office d’école d’imitation de cette filiation qui lie extraordinairement Jésus au Père des Cieux. Elle nous apprend, à la suite de Jésus, à passer par le désert comme nos aînés dans la foi, lieu de dépouillement et de sacrifice, pour entrer dans la Terre Promise, image de la gloire retrouvée. Pour Jésus, le chemin du désert a été, dimanche dernier, l’instant de confrontation avec le Démon dont l’objectif était de lui faire douter de sa filiation divine « si tu es le Fils… », de lui faire croire que sa filiation divine passe d’abord par l’acceptation de sa volonté, à lui le Diable ! Ce qui est, « de facto » une négation ostentatoire de sa filiation divine. Le péché ne nous sépare pas seulement de l’amour de Dieu, mais nous fait douter de son amour paternel tout en froissant notre dignité de « fils bien aimé », héritée de l’obéissance jusqu’à l’offrande de la vie de son Fils. En réaffirmant son identité de Fils de Dieu par le rejet des propositions tentatrices du Diviseur, Jésus, dans son humanité, nous apprend à définir, sans ambages et de manière constante, notre identité de fils de Dieu donnée de manière indélébile à notre baptême. Faut-il souligner que la filiation ainsi conférée nous fait jouir des droits de l’héritage dû à notre état de fils mais exige de nous des devoirs, faire correspondre notre vie à la volonté du Père (Jn 6,38 ou Mt 26,39)

L’éclat lumineux de la Transfiguration de la face de Jésus chasse les ténèbres, symbole du mal et des œuvres diaboliques et révèle aux apôtres son intimité profonde et inaliénable de Fils de Dieu. Avec la transfiguration, Jésus se dévoile et permet, en même temps, aux Apôtres qui sont avec lui de se projeter avec confiance sur ce chemin, avec leur Maître, qui les conduit à Jérusalem, lieu du supplice et summum de l’accomplissement de la volonté du Père. Antichambre du dimanche de Pâques, le mystère de la Transfiguration est un projet pédagogique de Dieu qui permet de traverser courageusement les écueils du désert (déception amoureuse, deuil, maladie, incertitudes de la vie, spectre de la guerre et d’insécurité, drames familiaux…) pour contempler la gloire illuminatrice de Pâques, sommet de l’itinéraire du Christ et le nôtre.  En fait la transfiguration n’efface le sacrifice de la croix, mais lui donne un sens, celui de l’amour suprême. D’expérience, quand l’athlète connait la valeur de la couronne de gloire qui l’attend au terme de sa course, il sublime, sans les gommer, les difficultés du chemin pour l’emporter. Et si le chrétien, en ce début de carême, temps d’entrainement, était cet athlète aguerri qui prend conscience de la valeur de cette couronne impérissable qui l’attend au terme de son carême, de son ascèse, de son combat spirituel…, il ne renoncerait pas à ce parcours salvifique, il fixerait davantage ses yeux sur Jésus, parfait exemple de Fils de Dieu, qui nous devance sur ce parcours : « celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour » (Luc 9,23)

Tout comme le désert est fait pour être traversé, de même la Transfiguration est un passage, une traversée, une transformation, une mutation… La dynamique inhérente à toute vie et particulièrement à la vie chrétienne incite à la Transfiguration, reflet de la résurrection du Christ, source et sommet de notre propre transfiguration, celle plus radicale de notre passage de la mort à la vie. En contemplant le visage lumineux de Jésus, Pierre se transfigure lui-même,. Le voile qui couvrait ses yeux se dégage et il peut voir le Christ glorieux. Quand on connait la gloire qui nous attend, on met les moyens pour l’atteindre. Au contact du Christ transfiguré, Pierre se projette déjà dans cette gloire qu’il veut apprivoiser et pérenniser : « Maitre, il est bon que nous soyons ici, construisons ici trois tentes… ».

Comme un alpiniste affuté qui a atteint le sommet de la montagne et sent le devoir impérieux de redescendre pour partager les sensations uniques qu’il a vécues, ainsi le disciple du Christ, celui qui a eu la grâce de contempler le Christ dans sa gloire ne saurait se taire, garder pour soi le bonheur de son illumination. Il n’y a donc pas nécessité de monter les tentes dans le but de conserver, rien que pour soi, la présence lumineuse du Christ. Ne jamais construire des murs opaques qui ne laissent pas traverser les rayons de lumière ! De même que monter exige du courage pour l’alpiniste, descendre lui demandera de l’empathie à l’égard de ceux qui ne peuvent attendre ces sommets. Au sommet du mont Thabor, les apôtres ont puisé dans la force et le courage de leur Maitre, à leur descente ; ils auront aussi besoin de son amour pour porter au monde la proximité du Dieu vivant, le souci de la charité novatrice du Christ et le témoignage de sa vie nouvelle pour ceux qui sont sur « le parvis ».

A travers ta Transfiguration, tu nous donnes, Seigneur, de témoigner de ta gloire sur cette terre pour mieux la vivre au Ciel où tu nous attends !

 

Père Dieudonné MASSOMA, curé

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