Edito du Curé – dimanche 26 janvier 2025
« J’ai décidé d’écrire pour toi, cher Théophile… »
En quelques lignes, Saint Luc, dans son évangile, expose ce qui le motive à écrire, « les informations recueillies sur Jésus », identifie son destinataire, « mon cher Théophile », et définit ses objectifs, « éclairer ton intelligence et fortifier ta foi ». Tout est centré sur la personne de Jésus, le Nazaréen : les motivations personnelles, le choix du destinataire et de la finalité de son évangile. Dès l’ouverture de son évangile, le zoom est posé sur la personnalité de Jésus « depuis le commencement de ceux qui furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole ». Le zoom sur Jésus est tel que l’évangéliste finit par mettre en évidence l’attitude des auditeurs en soulignant : « tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur Lui ». « Tous », le terme exprime l’ensemble, la totalité sans distinction, son emploi ici évite à Saint Luc la spécification. C’est un anonymat englobant, un procédé qui élargit le champ de ceux qui regardent Jésus, jusqu’à nous (vous et moi). Son destinataire, « Mon cher Théophile », qui signifie « ami de Dieu », au-delà d’un individu historiquement attesté, désigne chacun de nous. Luc s’adresse donc à tous les baptisés, à ceux qui croient et professent le Christ, mort et ressuscité !
En ce début de semaine de prière pour l’unité des Chrétiens, nous sommes, tous – catholiques et protestants – appelés à regarder le Christ. Ainsi, mardi le 21 janvier, à l’Eglise de la Sainte Famille, toutes les confessions chrétiennes de la ville de Draguignan étaient réunies pour une grande prière œcuménique : l’ambiance était pieuse ! Je vous partage la portée spirituelle des exhortations du Père GINO et du Pasteur Anne-Laure.
« Crois-tu cela ? » Jean 11, 17-26 (par Anne-Laure Danet)
Crois-tu cette parole de Jésus : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais ».
Quelle parole étonnante de Jésus parce que nous savons tous que nous sommes mortels, Marthe le sait aussi et nous avons tous connus comme Marthe la douleur de la séparation, le chagrin infini de la perte de l’être aimé. Juste avant, à l’affirmation de Jésus « ton frère ressuscitera », Marthe n’a d’autre recours que de réciter son catéchisme : je sais qu’il ressuscitera au dernier jour. N’est-ce pas pour beaucoup d’entre nous, notre foi, notre espérance ?
Marthe dit son espérance en un dieu vivant qui n’abandonnera pas les siens à la mort. Elle entend la parole de Jésus « ton frère ressuscitera » comme une parole de consolation, comme une croyance apprise au catéchisme et ça s’arrête là.
Aveu d’impuissance et de détresse où elle dit « je sais » mais où elle ne peut pas dire « je crois ». Elle reconnaît indirectement son besoin de Jésus, elle ne peut aller plus loin si Jésus ne l’aide pas. Il peut maintenant élargir son horizon. Il parle et sa parole dépasse tout ce que Marthe pouvait imaginer : « je suis la résurrection et la vie ». Dieu est un Dieu vivant, la mort n’est pas le dernier mot de la vie. Jésus ne dit pas « j’ai le pouvoir de la résurrection et de la vie », mais « je suis la résurrection et la vie » : tout se joue sur la confiance accordée ou non à celui qui dit cette parole, croire ce qu’il dit, c’est croire en lui. L’espérance prend alors une autre dimension, elle devient vivante en soi parce que dans tout ce qui peut survenir dans la vie comme dans la mort, rien ne peut rompre ce lien, cette vie en Christ.
Marthe répond : « oui Seigneur je crois » ; elle ne dit plus « je sais », elle peut dire « je crois ». Elle vient d’entrer dans cette réalité de foi qui, toujours avec ses incompréhensions, ses doutes, ses révoltes, l’amènent à vivre cette espérance pour elle-même comme pour toute l’humanité. C’est bien à cette confiance que le Seigneur nous appelle à chaque situation de notre vie. Il est vivant et agissant.
« Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jn 11, 26 (par Père Gino Mengoni)
Jésus dit à Marthe : “Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais”…
Nous savons cependant que Lazare, revenu à la vie par la puissance du Christ, mourra ensuite à nouveau (à Marseille, selon la tradition, après avoir évangélisé la Provence). De quelle mort parle donc Jésus, en disant que celui qui croit en Lui ne mourra jamais ?…
Là, pour ce petit sermon, j’ai choisi une seule phrase, extraite du chapitre 11 de l’Évangile de saint Jean, que nous venons d’entendre. Mais pour bien comprendre l’Écriture, on ne peut pas se limiter à un seul verset, comme s’il n’avait aucun rapport avec les autres. Au contraire, il faut plutôt chercher dans la Bible toute entière, tout ce qui peut nous éclairer à son sujet…
Et voilà ce que j’ai trouvé, dans le livre de l’Apocalypse, chapitre 20, verset 14 et 15, au sujet de la résurrection : “La Mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu – l’étang de feu, c’est la seconde mort. Et si quelqu’un ne se trouvait pas inscrit dans le livre de la vie, il était précipité dans l’étang de feu”…
La première mort, c’est donc la mort corporelle, qui est par nature transitoire, car Dieu ne souhaite pas notre mort. Nous ressusciterons tous, selon la belle profession de foi de Marthe : “Je sais que [Lazare] ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour”…
La seconde mort, c’est la mort spirituelle, qu’il faut craindre bien davantage : car celle-ci est la mort de l’âme qui, elle, par contre, est éternelle… Prenons donc toujours garde de ne pas provoquer nous-mêmes cette deuxième mort, car la mort corporelle est provisoire, en attendant la résurrection finale ; tandis que la mort de l’âme, elle, est définitive…
Finalement, la réponse de Jésus à Marthe nous donne beaucoup d’espérance face à la première mort, afin de nous aider à éviter la seconde mort, qui est beaucoup plus redoutable…
Mais retenez surtout la méthode proposée : il ne faut jamais considérer un verset à lui seul, sans toujours tenir compte du contexte, ainsi que de la Bible toute entière, qui peuvent mieux nous aider à comprendre ce passage, que s’il était isolé. Il faut se mettre au service de la Parole de Dieu, car c’est elle qui nous dicte ce qu’il faut comprendre.
Père DIEUDONNE MASSOMA, Curé
Publié le 23 janvier 2025
Edito du Curé – dimanche 26 janvier 2025
« J’ai décidé d’écrire pour toi, cher Théophile… »
En quelques lignes, Saint Luc, dans son évangile, expose ce qui le motive à écrire, « les informations recueillies sur Jésus », identifie son destinataire, « mon cher Théophile », et définit ses objectifs, « éclairer ton intelligence et fortifier ta foi ». Tout est centré sur la personne de Jésus, le Nazaréen : les motivations personnelles, le choix du destinataire et de la finalité de son évangile. Dès l’ouverture de son évangile, le zoom est posé sur la personnalité de Jésus « depuis le commencement de ceux qui furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole ». Le zoom sur Jésus est tel que l’évangéliste finit par mettre en évidence l’attitude des auditeurs en soulignant : « tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur Lui ». « Tous », le terme exprime l’ensemble, la totalité sans distinction, son emploi ici évite à Saint Luc la spécification. C’est un anonymat englobant, un procédé qui élargit le champ de ceux qui regardent Jésus, jusqu’à nous (vous et moi). Son destinataire, « Mon cher Théophile », qui signifie « ami de Dieu », au-delà d’un individu historiquement attesté, désigne chacun de nous. Luc s’adresse donc à tous les baptisés, à ceux qui croient et professent le Christ, mort et ressuscité !
En ce début de semaine de prière pour l’unité des Chrétiens, nous sommes, tous – catholiques et protestants – appelés à regarder le Christ. Ainsi, mardi le 21 janvier, à l’Eglise de la Sainte Famille, toutes les confessions chrétiennes de la ville de Draguignan étaient réunies pour une grande prière œcuménique : l’ambiance était pieuse ! Je vous partage la portée spirituelle des exhortations du Père GINO et du Pasteur Anne-Laure.
« Crois-tu cela ? » Jean 11, 17-26 (par Anne-Laure Danet)
Crois-tu cette parole de Jésus : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais ».
Quelle parole étonnante de Jésus parce que nous savons tous que nous sommes mortels, Marthe le sait aussi et nous avons tous connus comme Marthe la douleur de la séparation, le chagrin infini de la perte de l’être aimé. Juste avant, à l’affirmation de Jésus « ton frère ressuscitera », Marthe n’a d’autre recours que de réciter son catéchisme : je sais qu’il ressuscitera au dernier jour. N’est-ce pas pour beaucoup d’entre nous, notre foi, notre espérance ?
Marthe dit son espérance en un dieu vivant qui n’abandonnera pas les siens à la mort. Elle entend la parole de Jésus « ton frère ressuscitera » comme une parole de consolation, comme une croyance apprise au catéchisme et ça s’arrête là.
Aveu d’impuissance et de détresse où elle dit « je sais » mais où elle ne peut pas dire « je crois ». Elle reconnaît indirectement son besoin de Jésus, elle ne peut aller plus loin si Jésus ne l’aide pas. Il peut maintenant élargir son horizon. Il parle et sa parole dépasse tout ce que Marthe pouvait imaginer : « je suis la résurrection et la vie ». Dieu est un Dieu vivant, la mort n’est pas le dernier mot de la vie. Jésus ne dit pas « j’ai le pouvoir de la résurrection et de la vie », mais « je suis la résurrection et la vie » : tout se joue sur la confiance accordée ou non à celui qui dit cette parole, croire ce qu’il dit, c’est croire en lui. L’espérance prend alors une autre dimension, elle devient vivante en soi parce que dans tout ce qui peut survenir dans la vie comme dans la mort, rien ne peut rompre ce lien, cette vie en Christ.
Marthe répond : « oui Seigneur je crois » ; elle ne dit plus « je sais », elle peut dire « je crois ». Elle vient d’entrer dans cette réalité de foi qui, toujours avec ses incompréhensions, ses doutes, ses révoltes, l’amènent à vivre cette espérance pour elle-même comme pour toute l’humanité. C’est bien à cette confiance que le Seigneur nous appelle à chaque situation de notre vie. Il est vivant et agissant.
« Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jn 11, 26 (par Père Gino Mengoni)
Jésus dit à Marthe : “Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais”…
Nous savons cependant que Lazare, revenu à la vie par la puissance du Christ, mourra ensuite à nouveau (à Marseille, selon la tradition, après avoir évangélisé la Provence). De quelle mort parle donc Jésus, en disant que celui qui croit en Lui ne mourra jamais ?…
Là, pour ce petit sermon, j’ai choisi une seule phrase, extraite du chapitre 11 de l’Évangile de saint Jean, que nous venons d’entendre. Mais pour bien comprendre l’Écriture, on ne peut pas se limiter à un seul verset, comme s’il n’avait aucun rapport avec les autres. Au contraire, il faut plutôt chercher dans la Bible toute entière, tout ce qui peut nous éclairer à son sujet…
Et voilà ce que j’ai trouvé, dans le livre de l’Apocalypse, chapitre 20, verset 14 et 15, au sujet de la résurrection : “La Mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu – l’étang de feu, c’est la seconde mort. Et si quelqu’un ne se trouvait pas inscrit dans le livre de la vie, il était précipité dans l’étang de feu”…
La première mort, c’est donc la mort corporelle, qui est par nature transitoire, car Dieu ne souhaite pas notre mort. Nous ressusciterons tous, selon la belle profession de foi de Marthe : “Je sais que [Lazare] ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour”…
La seconde mort, c’est la mort spirituelle, qu’il faut craindre bien davantage : car celle-ci est la mort de l’âme qui, elle, par contre, est éternelle… Prenons donc toujours garde de ne pas provoquer nous-mêmes cette deuxième mort, car la mort corporelle est provisoire, en attendant la résurrection finale ; tandis que la mort de l’âme, elle, est définitive…
Finalement, la réponse de Jésus à Marthe nous donne beaucoup d’espérance face à la première mort, afin de nous aider à éviter la seconde mort, qui est beaucoup plus redoutable…
Mais retenez surtout la méthode proposée : il ne faut jamais considérer un verset à lui seul, sans toujours tenir compte du contexte, ainsi que de la Bible toute entière, qui peuvent mieux nous aider à comprendre ce passage, que s’il était isolé. Il faut se mettre au service de la Parole de Dieu, car c’est elle qui nous dicte ce qu’il faut comprendre.
Père DIEUDONNE MASSOMA, Curé
Publié le 23 janvier 2025
Edito du Curé – dimanche 26 janvier 2025
« J’ai décidé d’écrire pour toi, cher Théophile… »
En quelques lignes, Saint Luc, dans son évangile, expose ce qui le motive à écrire, « les informations recueillies sur Jésus », identifie son destinataire, « mon cher Théophile », et définit ses objectifs, « éclairer ton intelligence et fortifier ta foi ». Tout est centré sur la personne de Jésus, le Nazaréen : les motivations personnelles, le choix du destinataire et de la finalité de son évangile. Dès l’ouverture de son évangile, le zoom est posé sur la personnalité de Jésus « depuis le commencement de ceux qui furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole ». Le zoom sur Jésus est tel que l’évangéliste finit par mettre en évidence l’attitude des auditeurs en soulignant : « tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur Lui ». « Tous », le terme exprime l’ensemble, la totalité sans distinction, son emploi ici évite à Saint Luc la spécification. C’est un anonymat englobant, un procédé qui élargit le champ de ceux qui regardent Jésus, jusqu’à nous (vous et moi). Son destinataire, « Mon cher Théophile », qui signifie « ami de Dieu », au-delà d’un individu historiquement attesté, désigne chacun de nous. Luc s’adresse donc à tous les baptisés, à ceux qui croient et professent le Christ, mort et ressuscité !
En ce début de semaine de prière pour l’unité des Chrétiens, nous sommes, tous – catholiques et protestants – appelés à regarder le Christ. Ainsi, mardi le 21 janvier, à l’Eglise de la Sainte Famille, toutes les confessions chrétiennes de la ville de Draguignan étaient réunies pour une grande prière œcuménique : l’ambiance était pieuse ! Je vous partage la portée spirituelle des exhortations du Père GINO et du Pasteur Anne-Laure.
« Crois-tu cela ? » Jean 11, 17-26 (par Anne-Laure Danet)
Crois-tu cette parole de Jésus : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais ».
Quelle parole étonnante de Jésus parce que nous savons tous que nous sommes mortels, Marthe le sait aussi et nous avons tous connus comme Marthe la douleur de la séparation, le chagrin infini de la perte de l’être aimé. Juste avant, à l’affirmation de Jésus « ton frère ressuscitera », Marthe n’a d’autre recours que de réciter son catéchisme : je sais qu’il ressuscitera au dernier jour. N’est-ce pas pour beaucoup d’entre nous, notre foi, notre espérance ?
Marthe dit son espérance en un dieu vivant qui n’abandonnera pas les siens à la mort. Elle entend la parole de Jésus « ton frère ressuscitera » comme une parole de consolation, comme une croyance apprise au catéchisme et ça s’arrête là.
Aveu d’impuissance et de détresse où elle dit « je sais » mais où elle ne peut pas dire « je crois ». Elle reconnaît indirectement son besoin de Jésus, elle ne peut aller plus loin si Jésus ne l’aide pas. Il peut maintenant élargir son horizon. Il parle et sa parole dépasse tout ce que Marthe pouvait imaginer : « je suis la résurrection et la vie ». Dieu est un Dieu vivant, la mort n’est pas le dernier mot de la vie. Jésus ne dit pas « j’ai le pouvoir de la résurrection et de la vie », mais « je suis la résurrection et la vie » : tout se joue sur la confiance accordée ou non à celui qui dit cette parole, croire ce qu’il dit, c’est croire en lui. L’espérance prend alors une autre dimension, elle devient vivante en soi parce que dans tout ce qui peut survenir dans la vie comme dans la mort, rien ne peut rompre ce lien, cette vie en Christ.
Marthe répond : « oui Seigneur je crois » ; elle ne dit plus « je sais », elle peut dire « je crois ». Elle vient d’entrer dans cette réalité de foi qui, toujours avec ses incompréhensions, ses doutes, ses révoltes, l’amènent à vivre cette espérance pour elle-même comme pour toute l’humanité. C’est bien à cette confiance que le Seigneur nous appelle à chaque situation de notre vie. Il est vivant et agissant.
« Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jn 11, 26 (par Père Gino Mengoni)
Jésus dit à Marthe : “Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais”…
Nous savons cependant que Lazare, revenu à la vie par la puissance du Christ, mourra ensuite à nouveau (à Marseille, selon la tradition, après avoir évangélisé la Provence). De quelle mort parle donc Jésus, en disant que celui qui croit en Lui ne mourra jamais ?…
Là, pour ce petit sermon, j’ai choisi une seule phrase, extraite du chapitre 11 de l’Évangile de saint Jean, que nous venons d’entendre. Mais pour bien comprendre l’Écriture, on ne peut pas se limiter à un seul verset, comme s’il n’avait aucun rapport avec les autres. Au contraire, il faut plutôt chercher dans la Bible toute entière, tout ce qui peut nous éclairer à son sujet…
Et voilà ce que j’ai trouvé, dans le livre de l’Apocalypse, chapitre 20, verset 14 et 15, au sujet de la résurrection : “La Mort et le séjour des morts furent précipités dans l’étang de feu – l’étang de feu, c’est la seconde mort. Et si quelqu’un ne se trouvait pas inscrit dans le livre de la vie, il était précipité dans l’étang de feu”…
La première mort, c’est donc la mort corporelle, qui est par nature transitoire, car Dieu ne souhaite pas notre mort. Nous ressusciterons tous, selon la belle profession de foi de Marthe : “Je sais que [Lazare] ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour”…
La seconde mort, c’est la mort spirituelle, qu’il faut craindre bien davantage : car celle-ci est la mort de l’âme qui, elle, par contre, est éternelle… Prenons donc toujours garde de ne pas provoquer nous-mêmes cette deuxième mort, car la mort corporelle est provisoire, en attendant la résurrection finale ; tandis que la mort de l’âme, elle, est définitive…
Finalement, la réponse de Jésus à Marthe nous donne beaucoup d’espérance face à la première mort, afin de nous aider à éviter la seconde mort, qui est beaucoup plus redoutable…
Mais retenez surtout la méthode proposée : il ne faut jamais considérer un verset à lui seul, sans toujours tenir compte du contexte, ainsi que de la Bible toute entière, qui peuvent mieux nous aider à comprendre ce passage, que s’il était isolé. Il faut se mettre au service de la Parole de Dieu, car c’est elle qui nous dicte ce qu’il faut comprendre.
Père DIEUDONNE MASSOMA, Curé
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Publié le 23 janvier 2025