Edito du Curé – dimanche 30 mars 2025

lelien

« Et le père fit le partage de ses biens… »

La parabole dite de « l’enfant prodigue » est l’une des belles pages de l’évangile de Luc. Elle qui met en lumière le visage de la paternité de Dieu. Comme Dieu est Père, « notre Père », l’empreinte de sa paternité se dessine sous les traits de la miséricorde. Luc, pour nous faire comprendre la profondeur de la paternité miséricordieuse de Dieu utilise une parabole, une figure rhétorique qui emprunte les éléments de notre vécu quotidien pour illustrer son enseignement : « un homme avait deux fils… ».

Le récit se déroule dans un cadre familial. Il peint ses relations tumultueuses sur fond de partage d’héritage, de guerre de positionnement, de jalousie, de méfiance… Cette histoire du père et de ses deux enfants est le prototype même d’un fait récursif dans nos sociétés. Voilà un fils, le cadet, pris par un désir impérieux de liberté, qui veut s’affranchir de l’ombre oppressante – pense-t-il – de la paternité de son père. De l’autre côté, le fils aîné est tapi sous le même ombrage en attente de reconnaissance de son père. Quant à ce père, il ne sait qu’offrir à ses deux enfants ce qu’il a « sa paternité ». A travers ce récit narratif, le visage de ce père se dévoile au fil de l’histoire. Son dénouement nous fait redécouvrir encore le vrai visage de ce père, à la générosité sans pareille : « et le père fit le partage de ses biens… »

Cette phrase laconique est capitale dans l’explicitation des traits du visage de Dieu que St Luc veut faire ressortir. Soulignons d’abord que le « Et », qui ouvre cette phrase n’est pas une simple conjonction de coordination. Ce « Et » a le sens d’une locution adverbiale, d’un connecteur logique qui introduit ou annonce une action instantanée, soudaine… ». Ce « Et » qui peut aussi être traduit par « aussitôt, à l’instant même, sans tarder… » souligne la promptitude avec laquelle le père répond à la demande de son fils. Ce père n’a pas pris le temps de faire des calculs, de vérifier la solidité de la demande son fils. Ici, la paternité rime avec confiance, avec une crédibilité qui devance la demande du fils et donne à celle-ci un accent impératif dont la résonnance transcende l’héritage matériel à partager, le don à faire. La prodigalité du père est dans la spontanéité du don, ses largesses sans réserve et sa générosité sans calcul. Méditant sur la paternité de Dieu dans le « Notre Père », Maurice Zundel dit ceci : « jamais un père n’est davantage père que lorsqu’il est à genoux devant la conscience de son enfant et qu’il veut laisser murir dans une entière liberté… »

On a souvent baptisé cet évangile sous le nom de « l’enfant prodigue ». Ce titre colle bien à ce récit si on confère au terme prodigue toute sa nuance lexicale. Cet enfant est vraiment prodigue dans la mesure où il se montre excessivement dépensier, gaspilleur… En dilapidant ses biens – je ne parle pas des bien de son père – il foule au sol la dignité du père qui, véritablement, s’exprime et ce traduit dans ce qui lui a été donné. En fait le don de ce père est la plus haute expression de sa paternité. Le père exerce sa paternité à travers son don, l’héritage qu’il donne généreusement à son fils. Et le don du père va au-delà de l’héritage matériel. Son don véritable, c’est lui-même.

Je m’interroge sur l’analyse récurrente qui se borne à ne voir que la prodigalité de ce fils !  Pourquoi ne donnerait-on pas à cet évangile le titre du « père prodigue » ? Dans ce cas, la prodigalité de ce père s’exprime à travers sa largesse, sa générosité… Et la générosité, c’est l’être du père, le don qui sort de son cœur, ce qui se donne avec le cœur. Le cœur du père, ici, n’est pas que l’organe de diffusion des sentiments, il est l’expression de sa personne et de sa personnalité : « Et le père fit le partage de ses biens… ».

Saint Luc, dans cette parabole du « Père prodigue » dessine trois traits de la paternité de Dieu :

A l’image de ce père, Dieu est un amour-don qui respecte la liberté de celui à qui on donne. Généralement, on sait que celui qui donne a tendance à se faire maître et à faire de celui à qui s’adresse notre don, notre esclave dépourvu de liberté. « Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait et partit ». L’amour du père fait confiance et n’est pas un carcan qui nous prive.

Comme ce père, Dieu est un Amour-miséricorde : Saint Luc traduit la miséricorde de Dieu par la générosité de l’accueil de ce père : il offre encore à son fils un festin, signe distinctif de sa joie de revoir son fils vivant. La vie du fils apporte un surcroît de dignité à sa paternité : on est père que parce qu’on a un fils ! … Dieu n’est pas seulement notre Père parce qu’il nous a créé, il est plus encore « Notre Père » parce qu’il nous accorde, par l’offrande de son Fils, la vie à ses côtés.

Les sentiments de tendresse, de pitié…, « Comme il était encore loin, son père l’aperçu et fut pris de pitié » révèlent encore l’autre visage de Dieu : il est un amour-pardon. On sait bien que le mot pardon, c’est le don au-dessus de tout, le don au-delà de tout…

Pour Saint Luc, la paternité de Dieu qui transparait à travers le visage de ce père n’est pas un attribut accidentel, mais la manifestation complète et permanente de son être divin. La paternité qui en découle s’exerce dans un cœur bienveillant et aimant. De même que les largesses de ce Père ont motivé la demande de son fils, de même elles ont été à l’origine de son retour vers son Père. En proposant cette parabole aux allures apologétiques, Jésus voudrait inviter ses interlocuteurs, les Scribes et les Pharisiens, à changer de regard sur l’idée qu’ils se font de Dieu. Le comportement antagoniste de ses deux fils met en exergue le vrai visage de ce père qui, à travers son accueil inconditionnel laisse apparaitre l’amour-miséricorde Dieu, son amour-don et son amour-pardon !  Le plus « grand Bien » que Dieu transmet à ses fils, c’est être de Père ! En foulant au sol la dignité de fils de Dieu, on ternit en même temps l’être Père. Seul Jésus, par son obéissance nous apprend à être fils et dans se résurrection, il nous redonne la dignité de fils par le baptême qui reconfigure, nous transfigure et nous restaure… Dieu, Père de toute bonté, jette sur nous ton regard bienveillant. Que notre inclinaison au péché qui dénature notre filiation soit aussi le signe qui nous tourne vers ta miséricorde infinie.

 

Père Dieudonné MASSOMA, curé

Publié le 27 mars 2025

Edito du Curé – dimanche 30 mars 2025

« Et le père fit le partage de ses biens… »

La parabole dite de « l’enfant prodigue » est l’une des belles pages de l’évangile de Luc. Elle qui met en lumière le visage de la paternité de Dieu. Comme Dieu est Père, « notre Père », l’empreinte de sa paternité se dessine sous les traits de la miséricorde. Luc, pour nous faire comprendre la profondeur de la paternité miséricordieuse de Dieu utilise une parabole, une figure rhétorique qui emprunte les éléments de notre vécu quotidien pour illustrer son enseignement : « un homme avait deux fils… ».

Le récit se déroule dans un cadre familial. Il peint ses relations tumultueuses sur fond de partage d’héritage, de guerre de positionnement, de jalousie, de méfiance… Cette histoire du père et de ses deux enfants est le prototype même d’un fait récursif dans nos sociétés. Voilà un fils, le cadet, pris par un désir impérieux de liberté, qui veut s’affranchir de l’ombre oppressante – pense-t-il – de la paternité de son père. De l’autre côté, le fils aîné est tapi sous le même ombrage en attente de reconnaissance de son père. Quant à ce père, il ne sait qu’offrir à ses deux enfants ce qu’il a « sa paternité ». A travers ce récit narratif, le visage de ce père se dévoile au fil de l’histoire. Son dénouement nous fait redécouvrir encore le vrai visage de ce père, à la générosité sans pareille : « et le père fit le partage de ses biens… »

Cette phrase laconique est capitale dans l’explicitation des traits du visage de Dieu que St Luc veut faire ressortir. Soulignons d’abord que le « Et », qui ouvre cette phrase n’est pas une simple conjonction de coordination. Ce « Et » a le sens d’une locution adverbiale, d’un connecteur logique qui introduit ou annonce une action instantanée, soudaine… ». Ce « Et » qui peut aussi être traduit par « aussitôt, à l’instant même, sans tarder… » souligne la promptitude avec laquelle le père répond à la demande de son fils. Ce père n’a pas pris le temps de faire des calculs, de vérifier la solidité de la demande son fils. Ici, la paternité rime avec confiance, avec une crédibilité qui devance la demande du fils et donne à celle-ci un accent impératif dont la résonnance transcende l’héritage matériel à partager, le don à faire. La prodigalité du père est dans la spontanéité du don, ses largesses sans réserve et sa générosité sans calcul. Méditant sur la paternité de Dieu dans le « Notre Père », Maurice Zundel dit ceci : « jamais un père n’est davantage père que lorsqu’il est à genoux devant la conscience de son enfant et qu’il veut laisser murir dans une entière liberté… »

On a souvent baptisé cet évangile sous le nom de « l’enfant prodigue ». Ce titre colle bien à ce récit si on confère au terme prodigue toute sa nuance lexicale. Cet enfant est vraiment prodigue dans la mesure où il se montre excessivement dépensier, gaspilleur… En dilapidant ses biens – je ne parle pas des bien de son père – il foule au sol la dignité du père qui, véritablement, s’exprime et ce traduit dans ce qui lui a été donné. En fait le don de ce père est la plus haute expression de sa paternité. Le père exerce sa paternité à travers son don, l’héritage qu’il donne généreusement à son fils. Et le don du père va au-delà de l’héritage matériel. Son don véritable, c’est lui-même.

Je m’interroge sur l’analyse récurrente qui se borne à ne voir que la prodigalité de ce fils !  Pourquoi ne donnerait-on pas à cet évangile le titre du « père prodigue » ? Dans ce cas, la prodigalité de ce père s’exprime à travers sa largesse, sa générosité… Et la générosité, c’est l’être du père, le don qui sort de son cœur, ce qui se donne avec le cœur. Le cœur du père, ici, n’est pas que l’organe de diffusion des sentiments, il est l’expression de sa personne et de sa personnalité : « Et le père fit le partage de ses biens… ».

Saint Luc, dans cette parabole du « Père prodigue » dessine trois traits de la paternité de Dieu :

A l’image de ce père, Dieu est un amour-don qui respecte la liberté de celui à qui on donne. Généralement, on sait que celui qui donne a tendance à se faire maître et à faire de celui à qui s’adresse notre don, notre esclave dépourvu de liberté. « Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait et partit ». L’amour du père fait confiance et n’est pas un carcan qui nous prive.

Comme ce père, Dieu est un Amour-miséricorde : Saint Luc traduit la miséricorde de Dieu par la générosité de l’accueil de ce père : il offre encore à son fils un festin, signe distinctif de sa joie de revoir son fils vivant. La vie du fils apporte un surcroît de dignité à sa paternité : on est père que parce qu’on a un fils ! … Dieu n’est pas seulement notre Père parce qu’il nous a créé, il est plus encore « Notre Père » parce qu’il nous accorde, par l’offrande de son Fils, la vie à ses côtés.

Les sentiments de tendresse, de pitié…, « Comme il était encore loin, son père l’aperçu et fut pris de pitié » révèlent encore l’autre visage de Dieu : il est un amour-pardon. On sait bien que le mot pardon, c’est le don au-dessus de tout, le don au-delà de tout…

Pour Saint Luc, la paternité de Dieu qui transparait à travers le visage de ce père n’est pas un attribut accidentel, mais la manifestation complète et permanente de son être divin. La paternité qui en découle s’exerce dans un cœur bienveillant et aimant. De même que les largesses de ce Père ont motivé la demande de son fils, de même elles ont été à l’origine de son retour vers son Père. En proposant cette parabole aux allures apologétiques, Jésus voudrait inviter ses interlocuteurs, les Scribes et les Pharisiens, à changer de regard sur l’idée qu’ils se font de Dieu. Le comportement antagoniste de ses deux fils met en exergue le vrai visage de ce père qui, à travers son accueil inconditionnel laisse apparaitre l’amour-miséricorde Dieu, son amour-don et son amour-pardon !  Le plus « grand Bien » que Dieu transmet à ses fils, c’est être de Père ! En foulant au sol la dignité de fils de Dieu, on ternit en même temps l’être Père. Seul Jésus, par son obéissance nous apprend à être fils et dans se résurrection, il nous redonne la dignité de fils par le baptême qui reconfigure, nous transfigure et nous restaure… Dieu, Père de toute bonté, jette sur nous ton regard bienveillant. Que notre inclinaison au péché qui dénature notre filiation soit aussi le signe qui nous tourne vers ta miséricorde infinie.

 

Père Dieudonné MASSOMA, curé

Publié le 27 mars 2025

Edito du Curé – dimanche 30 mars 2025

lelien

« Et le père fit le partage de ses biens… »

La parabole dite de « l’enfant prodigue » est l’une des belles pages de l’évangile de Luc. Elle qui met en lumière le visage de la paternité de Dieu. Comme Dieu est Père, « notre Père », l’empreinte de sa paternité se dessine sous les traits de la miséricorde. Luc, pour nous faire comprendre la profondeur de la paternité miséricordieuse de Dieu utilise une parabole, une figure rhétorique qui emprunte les éléments de notre vécu quotidien pour illustrer son enseignement : « un homme avait deux fils… ».

Le récit se déroule dans un cadre familial. Il peint ses relations tumultueuses sur fond de partage d’héritage, de guerre de positionnement, de jalousie, de méfiance… Cette histoire du père et de ses deux enfants est le prototype même d’un fait récursif dans nos sociétés. Voilà un fils, le cadet, pris par un désir impérieux de liberté, qui veut s’affranchir de l’ombre oppressante – pense-t-il – de la paternité de son père. De l’autre côté, le fils aîné est tapi sous le même ombrage en attente de reconnaissance de son père. Quant à ce père, il ne sait qu’offrir à ses deux enfants ce qu’il a « sa paternité ». A travers ce récit narratif, le visage de ce père se dévoile au fil de l’histoire. Son dénouement nous fait redécouvrir encore le vrai visage de ce père, à la générosité sans pareille : « et le père fit le partage de ses biens… »

Cette phrase laconique est capitale dans l’explicitation des traits du visage de Dieu que St Luc veut faire ressortir. Soulignons d’abord que le « Et », qui ouvre cette phrase n’est pas une simple conjonction de coordination. Ce « Et » a le sens d’une locution adverbiale, d’un connecteur logique qui introduit ou annonce une action instantanée, soudaine… ». Ce « Et » qui peut aussi être traduit par « aussitôt, à l’instant même, sans tarder… » souligne la promptitude avec laquelle le père répond à la demande de son fils. Ce père n’a pas pris le temps de faire des calculs, de vérifier la solidité de la demande son fils. Ici, la paternité rime avec confiance, avec une crédibilité qui devance la demande du fils et donne à celle-ci un accent impératif dont la résonnance transcende l’héritage matériel à partager, le don à faire. La prodigalité du père est dans la spontanéité du don, ses largesses sans réserve et sa générosité sans calcul. Méditant sur la paternité de Dieu dans le « Notre Père », Maurice Zundel dit ceci : « jamais un père n’est davantage père que lorsqu’il est à genoux devant la conscience de son enfant et qu’il veut laisser murir dans une entière liberté… »

On a souvent baptisé cet évangile sous le nom de « l’enfant prodigue ». Ce titre colle bien à ce récit si on confère au terme prodigue toute sa nuance lexicale. Cet enfant est vraiment prodigue dans la mesure où il se montre excessivement dépensier, gaspilleur… En dilapidant ses biens – je ne parle pas des bien de son père – il foule au sol la dignité du père qui, véritablement, s’exprime et ce traduit dans ce qui lui a été donné. En fait le don de ce père est la plus haute expression de sa paternité. Le père exerce sa paternité à travers son don, l’héritage qu’il donne généreusement à son fils. Et le don du père va au-delà de l’héritage matériel. Son don véritable, c’est lui-même.

Je m’interroge sur l’analyse récurrente qui se borne à ne voir que la prodigalité de ce fils !  Pourquoi ne donnerait-on pas à cet évangile le titre du « père prodigue » ? Dans ce cas, la prodigalité de ce père s’exprime à travers sa largesse, sa générosité… Et la générosité, c’est l’être du père, le don qui sort de son cœur, ce qui se donne avec le cœur. Le cœur du père, ici, n’est pas que l’organe de diffusion des sentiments, il est l’expression de sa personne et de sa personnalité : « Et le père fit le partage de ses biens… ».

Saint Luc, dans cette parabole du « Père prodigue » dessine trois traits de la paternité de Dieu :

A l’image de ce père, Dieu est un amour-don qui respecte la liberté de celui à qui on donne. Généralement, on sait que celui qui donne a tendance à se faire maître et à faire de celui à qui s’adresse notre don, notre esclave dépourvu de liberté. « Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait et partit ». L’amour du père fait confiance et n’est pas un carcan qui nous prive.

Comme ce père, Dieu est un Amour-miséricorde : Saint Luc traduit la miséricorde de Dieu par la générosité de l’accueil de ce père : il offre encore à son fils un festin, signe distinctif de sa joie de revoir son fils vivant. La vie du fils apporte un surcroît de dignité à sa paternité : on est père que parce qu’on a un fils ! … Dieu n’est pas seulement notre Père parce qu’il nous a créé, il est plus encore « Notre Père » parce qu’il nous accorde, par l’offrande de son Fils, la vie à ses côtés.

Les sentiments de tendresse, de pitié…, « Comme il était encore loin, son père l’aperçu et fut pris de pitié » révèlent encore l’autre visage de Dieu : il est un amour-pardon. On sait bien que le mot pardon, c’est le don au-dessus de tout, le don au-delà de tout…

Pour Saint Luc, la paternité de Dieu qui transparait à travers le visage de ce père n’est pas un attribut accidentel, mais la manifestation complète et permanente de son être divin. La paternité qui en découle s’exerce dans un cœur bienveillant et aimant. De même que les largesses de ce Père ont motivé la demande de son fils, de même elles ont été à l’origine de son retour vers son Père. En proposant cette parabole aux allures apologétiques, Jésus voudrait inviter ses interlocuteurs, les Scribes et les Pharisiens, à changer de regard sur l’idée qu’ils se font de Dieu. Le comportement antagoniste de ses deux fils met en exergue le vrai visage de ce père qui, à travers son accueil inconditionnel laisse apparaitre l’amour-miséricorde Dieu, son amour-don et son amour-pardon !  Le plus « grand Bien » que Dieu transmet à ses fils, c’est être de Père ! En foulant au sol la dignité de fils de Dieu, on ternit en même temps l’être Père. Seul Jésus, par son obéissance nous apprend à être fils et dans se résurrection, il nous redonne la dignité de fils par le baptême qui reconfigure, nous transfigure et nous restaure… Dieu, Père de toute bonté, jette sur nous ton regard bienveillant. Que notre inclinaison au péché qui dénature notre filiation soit aussi le signe qui nous tourne vers ta miséricorde infinie.

 

Père Dieudonné MASSOMA, curé

Dans ce dossier

Publié le 27 mars 2025