500 ans de ND du Peuple dans les media

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Interview complète d’Anne-Catherine DAVID, commissaire de l’exposition “500 ans, ND du Peuple” par Audrey SOURIAU.

RCF à Draguignan sur 91.0 FM ou rcf.fr

Podcast RCF

 

Article Var Matin in extenso

A Draguignan, l’église Notre-Dame du Peuple fête ses 500 ans avec une exposition

La paroisse de Draguignan a choisi de célébrer son jubilé à travers une exposition qualifiée d’exceptionnelle et ouvre ses portes au public ce dimanche.

 Sunder Chaudhari Publié le 06/12/2024 à 09:00, mis à jour le 06/12/2024 à 09:30
Ce vendredi soir, le vernissage de l’exposition, réunissant les autorités religieuses, civiles et militaires, est organisé avant l’ouverture des portes au public ce dimanche.Photo S. Ch.

Draguignan s’apprête à vibrer au rythme de l’histoire et de l’art à l’occasion du demi-millénaire de l’église Notre-Dame du Peuple, nichée au cœur de la cité du Dragon. Une exposition inédite vient marquer cet anniversaire, plongeant visiteurs et fidèles dans cinq siècles d’un patrimoine vivant et vibrant.

Ce vendredi soir, le vernissage de l’exposition, réunissant les autorités religieuses, civiles et militaires, est organisé avant l’ouverture des portes au public ce dimanche. Coup de projecteur avec la commissaire de l’exposition, Anne Catherine David.

Combien d’objets seront visibles?

Une petite cinquantaine. Certains étaient déjà sur place, d’autres viennent de la réserve, du musée des Beaux-arts de Draguignan ou celui des Arts et traditions populaires. Il y a des tableaux et des ex-voto, en rapport avec cette église construite pour la Vierge Marie, laquelle a sauvé à plusieurs reprises les habitants de la Ville de la peste notamment mais aussi du choléra par la suite.

Mais tout est à regarder dans cette église, du sol au plafond: les vitraux, les lambris, le bénitier, etc. On aurait pu y mettre trois fois plus de choses!

Comment s’effectue la visite?

Par un parcours déambulatoire. Il y a également des cartels pour comprendre les œuvres.

Deux tableaux sont à l’honneur…

Oui. Celui d’André Carton, un peintre qui a beaucoup peint dans la région. Il s’agit du tableau de Notre-Dame du Rosaire ou Vierge au manteau, réalisé en 1530, quelques années seulement après le début de la construction de l’église. Il a été restauré sous la direction de Géraud Buffa, conservateur des monuments historiques en charge du Var et des Alpes-Maritimes. Revenu dans la paroisse de Draguignan à la mi-septembre, le tableau sera enfin dévoilé. Au départ, il s’agissait d’un retable mais les autres parties ont disparu, il ne reste plus que la pièce principale. On y voit la Vierge protégeant les fidèles.

Et le second?

Une œuvre très récente, celle de la sœur Jacinthe de la congrégation des Sœurs de la Consolation. On y voit cette fameuse scène lors de laquelle, au XVIe siècle, la Vierge Marie sauve la ville. On dit qu’une femme dont les affaires étaient contaminées par la peste cherchait à entrer dans la ville. Elle fut arrêtée par la Vierge en apparition. Ce fut le cas également lors de la Grande peste de 1720, arrivée par Marseille: les Dracénois ont été relativement épargnés. C’est la raison pour laquelle, cette église est devenue chère au cœur des Dracénois. J’ai pu le constater par moi-même. J’y ai fait de belles rencontres. On y ressent à l’intérieur toute l’âme, l’histoire et la reconnaissance des Dracénois. Et pour tous les visiteurs, c’est un moment de pause, de paix et de sérénité.

Publié le 20 décembre 2024

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A Draguignan, l’église Notre-Dame du Peuple fête ses 500 ans avec une exposition

La paroisse de Draguignan a choisi de célébrer son jubilé à travers une exposition qualifiée d’exceptionnelle et ouvre ses portes au public ce dimanche.

 Sunder Chaudhari Publié le 06/12/2024 à 09:00, mis à jour le 06/12/2024 à 09:30
Ce vendredi soir, le vernissage de l’exposition, réunissant les autorités religieuses, civiles et militaires, est organisé avant l’ouverture des portes au public ce dimanche.Photo S. Ch.

Draguignan s’apprête à vibrer au rythme de l’histoire et de l’art à l’occasion du demi-millénaire de l’église Notre-Dame du Peuple, nichée au cœur de la cité du Dragon. Une exposition inédite vient marquer cet anniversaire, plongeant visiteurs et fidèles dans cinq siècles d’un patrimoine vivant et vibrant.

Ce vendredi soir, le vernissage de l’exposition, réunissant les autorités religieuses, civiles et militaires, est organisé avant l’ouverture des portes au public ce dimanche. Coup de projecteur avec la commissaire de l’exposition, Anne Catherine David.

Combien d’objets seront visibles?

Une petite cinquantaine. Certains étaient déjà sur place, d’autres viennent de la réserve, du musée des Beaux-arts de Draguignan ou celui des Arts et traditions populaires. Il y a des tableaux et des ex-voto, en rapport avec cette église construite pour la Vierge Marie, laquelle a sauvé à plusieurs reprises les habitants de la Ville de la peste notamment mais aussi du choléra par la suite.

Mais tout est à regarder dans cette église, du sol au plafond: les vitraux, les lambris, le bénitier, etc. On aurait pu y mettre trois fois plus de choses!

Comment s’effectue la visite?

Par un parcours déambulatoire. Il y a également des cartels pour comprendre les œuvres.

Deux tableaux sont à l’honneur…

Oui. Celui d’André Carton, un peintre qui a beaucoup peint dans la région. Il s’agit du tableau de Notre-Dame du Rosaire ou Vierge au manteau, réalisé en 1530, quelques années seulement après le début de la construction de l’église. Il a été restauré sous la direction de Géraud Buffa, conservateur des monuments historiques en charge du Var et des Alpes-Maritimes. Revenu dans la paroisse de Draguignan à la mi-septembre, le tableau sera enfin dévoilé. Au départ, il s’agissait d’un retable mais les autres parties ont disparu, il ne reste plus que la pièce principale. On y voit la Vierge protégeant les fidèles.

Et le second?

Une œuvre très récente, celle de la sœur Jacinthe de la congrégation des Sœurs de la Consolation. On y voit cette fameuse scène lors de laquelle, au XVIe siècle, la Vierge Marie sauve la ville. On dit qu’une femme dont les affaires étaient contaminées par la peste cherchait à entrer dans la ville. Elle fut arrêtée par la Vierge en apparition. Ce fut le cas également lors de la Grande peste de 1720, arrivée par Marseille: les Dracénois ont été relativement épargnés. C’est la raison pour laquelle, cette église est devenue chère au cœur des Dracénois. J’ai pu le constater par moi-même. J’y ai fait de belles rencontres. On y ressent à l’intérieur toute l’âme, l’histoire et la reconnaissance des Dracénois. Et pour tous les visiteurs, c’est un moment de pause, de paix et de sérénité.

Publié le 20 décembre 2024

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A Draguignan, l’église Notre-Dame du Peuple fête ses 500 ans avec une exposition

La paroisse de Draguignan a choisi de célébrer son jubilé à travers une exposition qualifiée d’exceptionnelle et ouvre ses portes au public ce dimanche.

 Sunder Chaudhari Publié le 06/12/2024 à 09:00, mis à jour le 06/12/2024 à 09:30
Ce vendredi soir, le vernissage de l’exposition, réunissant les autorités religieuses, civiles et militaires, est organisé avant l’ouverture des portes au public ce dimanche.Photo S. Ch.

Draguignan s’apprête à vibrer au rythme de l’histoire et de l’art à l’occasion du demi-millénaire de l’église Notre-Dame du Peuple, nichée au cœur de la cité du Dragon. Une exposition inédite vient marquer cet anniversaire, plongeant visiteurs et fidèles dans cinq siècles d’un patrimoine vivant et vibrant.

Ce vendredi soir, le vernissage de l’exposition, réunissant les autorités religieuses, civiles et militaires, est organisé avant l’ouverture des portes au public ce dimanche. Coup de projecteur avec la commissaire de l’exposition, Anne Catherine David.

Combien d’objets seront visibles?

Une petite cinquantaine. Certains étaient déjà sur place, d’autres viennent de la réserve, du musée des Beaux-arts de Draguignan ou celui des Arts et traditions populaires. Il y a des tableaux et des ex-voto, en rapport avec cette église construite pour la Vierge Marie, laquelle a sauvé à plusieurs reprises les habitants de la Ville de la peste notamment mais aussi du choléra par la suite.

Mais tout est à regarder dans cette église, du sol au plafond: les vitraux, les lambris, le bénitier, etc. On aurait pu y mettre trois fois plus de choses!

Comment s’effectue la visite?

Par un parcours déambulatoire. Il y a également des cartels pour comprendre les œuvres.

Deux tableaux sont à l’honneur…

Oui. Celui d’André Carton, un peintre qui a beaucoup peint dans la région. Il s’agit du tableau de Notre-Dame du Rosaire ou Vierge au manteau, réalisé en 1530, quelques années seulement après le début de la construction de l’église. Il a été restauré sous la direction de Géraud Buffa, conservateur des monuments historiques en charge du Var et des Alpes-Maritimes. Revenu dans la paroisse de Draguignan à la mi-septembre, le tableau sera enfin dévoilé. Au départ, il s’agissait d’un retable mais les autres parties ont disparu, il ne reste plus que la pièce principale. On y voit la Vierge protégeant les fidèles.

Et le second?

Une œuvre très récente, celle de la sœur Jacinthe de la congrégation des Sœurs de la Consolation. On y voit cette fameuse scène lors de laquelle, au XVIe siècle, la Vierge Marie sauve la ville. On dit qu’une femme dont les affaires étaient contaminées par la peste cherchait à entrer dans la ville. Elle fut arrêtée par la Vierge en apparition. Ce fut le cas également lors de la Grande peste de 1720, arrivée par Marseille: les Dracénois ont été relativement épargnés. C’est la raison pour laquelle, cette église est devenue chère au cœur des Dracénois. J’ai pu le constater par moi-même. J’y ai fait de belles rencontres. On y ressent à l’intérieur toute l’âme, l’histoire et la reconnaissance des Dracénois. Et pour tous les visiteurs, c’est un moment de pause, de paix et de sérénité.

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Publié le 20 décembre 2024