Le Lien N° 924 – 9 juin 2024

design sans titre (34)

« Ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel » (2 Co 4,18)

Références des lectures du dimanche :
1ère lecture : Genèse 3,9-15
2ème lecture : 2 Co 4,13 – 5,1
Psaume : Psaume 129 (130)
Evangile : Marc 3,20-35

 

EDITO : Adam, où es-tu ?

Dans le prolongement de la fête du Sacré-Coeur de Jésus et du coeur immaculé de la bienheureuse Vierge Marie, La question de Dieu à Adam « où es-tu » nous conduit dans les tréfonds du mystère de Dieu. Ce que le mystère de son coeur a laissé échapper, le sang et l’eau, à travers le coeur transpercé de Jésus sur la croix, la question posée à Adam qui venait de trahir la confiance de Dieu est déjà l’avant-première du mystère de la rédemption. A travers cette question mentionnée dès les premiers chapitres de la Genèse, Dieu laisse apparaitre les rayons de son coeur compatissant dont la révélation plénière sera signée du haut de la croix où son Fils, Jésus, fera découvrir – dévoilera – le mystère du coeur de Dieu !

Revenons d’abord sur la question elle-même et situons-là dans son contexte. Le couple Adam et Eve, créé à l’image et la ressemblance de Dieu, béni par Dieu et placé dans le jardin confectionné par ses mains, pour une vie harmonieuse et paisible en sa présence vient de se détourner de son Créateur en suivant la voix du « Diviseur », le Diable. En cause, Eve a mangé ce que le diable lui a mensongèrement présenté comme état de bonheur, ce dont Dieu aurait voulu les priver : vous deviendrez les égaux de Dieu, connaissant le bien et le mal, suggère le Diable ! Le subterfuge était bien maquillé. …

Cet acte de désobéissance a marqué leur conscience jetant le destin de l’humanité sous la conduite du péché. La convoitise, dès lors, a enfanté le péché (Jacques 1,15). La honte leur a fait découvrir leur nudité. Aussi tentent-ils vainement de cacher leur opprobre à Dieu derrière le buisson et en se couvrant de misérables feuilles de figuier. L’épée de Damoclès pend désormais sur la tête des descendants d’Adam et Eve ! C’est ce que l’Eglise appelle le « péché originel », notre inclinaison vers le mal et le péché. L’interdit transgressé, la désobéissance doit avoir sa terrible sanction : la mort, c’est-à-dire rupture complète et immédiate des relations avec le Créateur.

L’appel soudain du Créateur met le comble dans leur effroi. Adressé à l’origine à Adam, cet appel dont l’écho se répercute tout au long de l’histoire de l’humanité, n’implique-t-il pas que la relation que l’homme a rompu par cet acte de désobéissance va être repris sur des bases nouvelles, pour révéler le visage miséricordieux de Dieu ? En perdant la communion avec son Créateur, Adam vient de se perdre lui-même. Avec cette rupture, Dieu – si j’ose parler ainsi – a perdu l’homme, son image. La sentence de mort définitive pourrait être prononcée et exécutée « ipso facto », sur-le-champ. Curieusement, elle ne l’est pas. Le péché est pourtant là. D’expérience, la perte de ce qui est important et vital nous incite à la recherche. L’homme a du prix aux yeux de Dieu.

Adam, où es-tu ? La question introduit le visage d’un Dieu qui cherche : « où es-tu » renvoie aussi à l’attitude d’un Dieu qui appelle au lieu de prononcer directement la sentence. L’offensé vient à la recherche de l’offenseur. Et ça, c’est le premier signe fort, la particularité du Dieu d’Israël. Il se révèle déjà comme un Dieu proche, un Dieu qui s’abaisse… A ce niveau, je me permets une interrogation : comment…, quand…, par qui…, et avec qui ce pont rompu sera-t-il restauré et rétabli ? A cette étape de l’initiation à la Révélation, on peut imaginer et être en droit de supposer que tout est dans le secret de Dieu. Avec ce Dieu qui descend dans le Jardin à la recherche des déserteurs et des fuyards s’ouvre une fenêtre à travers laquelle son oeuvre de miséricorde s’engouffrera. « Adam, où es-tu » est déjà une esquisse du mystère de la rédemption, un projet rédempteur est déjà en marche. En supposant l’échec de la première création, on ne peut que se poser une autre question : Dieu se remet-il à l’oeuvre ? Non ! Il va parfaire son oeuvre. Dans son dessein insondable se profile une création plus accomplie que la première. Cette dernière n’étant que la figure de la deuxième, façonnée entièrement dans l’obéissance du Nouvel Adam, Le Christ (Rm 5, 17).

Dieu, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, déploie son dessein du Salut que l’humanité, parce que située dans le temps, ne saisit que par étape, par petit bout… Et pourtant, c’est un plan d’ensemble introduit par cette question « où es-tu ». L’avènement du Christ, médiateur de l’Alliance Nouvelle, vient tout simplement accomplir et achever l’oeuvre rédemptrice du Père inaugurée dès le commencement. La voix de Dieu n’a pas cessé depuis lors de se faire entendre au sein de la création, bouleversée par le péché de l’homme. De nos jours, cette voix appelle l’humanité pécheresse par la médiation de son Eglise, instrument indispensable du salut, fruit de la Pentecôte. Satan n’a pas fait qu’induire Adam et Eve à la désobéissance, à l’erreur…, mais, il continue actuellement à maintenir les hommes loin de Dieu et du message de l’Eglise par la peur et surtout par une attitude de révolte manifestée notamment par les idéologies ambiantes : le relativisme, le wokisme…

Avec Dieu, le dialogue reste ouvert. Adam, malgré le péché, Dieu ne l’a pas enfermé dans son péché… Où es-tu ? Heureux ceux qui auront des oreilles pour entendre, et écouter non plus les insinuations mensongères de Satan mais la voix de Dieu parlant à travers les prophètes, les Envoyés de Dieu, l’Eglise… Cette voix depuis toujours répercute le message d’amour de Dieu, fait homme et disant à tous : Venez à moi ! Mais avant de répondre « me voici », il faudra d’abord se plier à l’interrogatoire de Dieu : « où es-tu ». On croit parfois être présent, être avec Dieu, et pourtant on est très éloigné de lui et caché sous les feuillages.

En répondant comme Adam : « je m’étais caché car j’avais honte de moi face à Toi », le chrétien se situe en face d’un berger et non d’un juge, Il est en face du « bon pasteur » et non du « pasteur mercenaire ». Ce que Dieu attend en retour est une contrition profonde qui se dégage du Psaume de méditation de ce dimanche :

« Si tu retiens les fautes, Seigneur,

Seigneur, qui subsistera ?

Mais près de toi se trouve le pardon… » ( Ps 129 3-4)

Père Dieudonné MASSOMA, curé

 

Agenda paroissial

– mercredi 5 juin : 18h à St Michel, Chapelet pour la France

– Il n’y a plus d’adoration nocturne à NDP jusqu’à la rentée : prochaine le vendredi 4 octobre

– samedi 8 juin : rencontre du groupe Padre Pio à la Sainte Famille

– samedi 8 juin : « Draguignan prie pour la France » à 8h00 à la chapelle St Joseph, Messe puis Consécration

– mercredi 12 juin : 20h30 au CLOU, caté des adultes « Quel est mon chemin de Sainteté »

Messes aux maisons de retraite : mercredi 12 juin : 14h30 au Malmont jeudi 13 juin : 14h30 à La Pierre de la Fée vendredi 14 juin : 16h à Tonus Vitamine

– week-end du 15 et 16 juin : Kermesse paroissiale : horaires des Messes habituelles modifiés, voir le tableau des Messes

– samedi 22 juin : 20h15 à la Sainte Famille, conférence « Les Chrétiens du Liban : entre Calvaire et Espérance » par Monseigneur Nassif

 

Annonces

Le 16 juin prochain, une Messe sera célébrée à l’intention de toutes les mamans portées par la chaîne de jeûne de Mère de Miséricorde à Draguignan cette année. Ces mamans nous ont été confiées pour être soutenues dans le combat qu’elles vivent ou ont vécu pour garder la vie qu’elles portaient en elles.

Mère de Miséricorde est une fraternité de plus de 3 000 personnes dont la mission est d’apaiser ou consoler toute souffrance liée à l’accueil de de la vie « depuis son commencement jusqu’à son terme naturel ». Ses bénévoles accueillent, accompagnent, écoutent, prient, jeûnent, soutenant ainsi les femmes, les hommes ou les couples confrontés à la question de l’accueil de la vie ou au deuil de l’enfant qui n’a pas vu le jour. Une chaîne de jeûne est présente à Draguignan. Elle compte plus de 20 membres qui prient et jeûnent environ une fois par mois pour une maman qui se pose la question de garder la vie qu’elle porte en elle. Cette année, nous avons prié pour 10 mamans, dont certaines ont gardé leur enfant. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter Carole-Anne IBAN (06 24 34 24 57) ou Marie Lafontaine (06 88 22 12 29) https://www.meredemisericorde.org/.

Merci à tous ceux qui le peuvent d’apporter des pâtisseries sucrées ou du salé le samedi 15 et dimanche 16 pour la stand gâteaux de la kermesse, particulièrement le dimanche où le besoin sera grand.

On cherche encore des volontaires pour tenir certains stands. Se faire connaître à la paroisse. Merci !

 

Carnet paroissial

Baptêmes : Tamara LATIÈRE VANDENBOSSE, Julio LATIÈRE, MATHILDE ORTHIZ, Aliénor SOUBRIER

Décès : Jeanette PEPINO, Monique LACHAISE

Mariages : Djilian PRIMERANO et Sarah FERNANDEZ

Documents attachés

Publié le 09 juin 2024

Le Lien N° 924 – 9 juin 2024

« Ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel » (2 Co 4,18)

Références des lectures du dimanche :
1ère lecture : Genèse 3,9-15
2ème lecture : 2 Co 4,13 – 5,1
Psaume : Psaume 129 (130)
Evangile : Marc 3,20-35

 

EDITO : Adam, où es-tu ?

Dans le prolongement de la fête du Sacré-Coeur de Jésus et du coeur immaculé de la bienheureuse Vierge Marie, La question de Dieu à Adam « où es-tu » nous conduit dans les tréfonds du mystère de Dieu. Ce que le mystère de son coeur a laissé échapper, le sang et l’eau, à travers le coeur transpercé de Jésus sur la croix, la question posée à Adam qui venait de trahir la confiance de Dieu est déjà l’avant-première du mystère de la rédemption. A travers cette question mentionnée dès les premiers chapitres de la Genèse, Dieu laisse apparaitre les rayons de son coeur compatissant dont la révélation plénière sera signée du haut de la croix où son Fils, Jésus, fera découvrir – dévoilera – le mystère du coeur de Dieu !

Revenons d’abord sur la question elle-même et situons-là dans son contexte. Le couple Adam et Eve, créé à l’image et la ressemblance de Dieu, béni par Dieu et placé dans le jardin confectionné par ses mains, pour une vie harmonieuse et paisible en sa présence vient de se détourner de son Créateur en suivant la voix du « Diviseur », le Diable. En cause, Eve a mangé ce que le diable lui a mensongèrement présenté comme état de bonheur, ce dont Dieu aurait voulu les priver : vous deviendrez les égaux de Dieu, connaissant le bien et le mal, suggère le Diable ! Le subterfuge était bien maquillé. …

Cet acte de désobéissance a marqué leur conscience jetant le destin de l’humanité sous la conduite du péché. La convoitise, dès lors, a enfanté le péché (Jacques 1,15). La honte leur a fait découvrir leur nudité. Aussi tentent-ils vainement de cacher leur opprobre à Dieu derrière le buisson et en se couvrant de misérables feuilles de figuier. L’épée de Damoclès pend désormais sur la tête des descendants d’Adam et Eve ! C’est ce que l’Eglise appelle le « péché originel », notre inclinaison vers le mal et le péché. L’interdit transgressé, la désobéissance doit avoir sa terrible sanction : la mort, c’est-à-dire rupture complète et immédiate des relations avec le Créateur.

L’appel soudain du Créateur met le comble dans leur effroi. Adressé à l’origine à Adam, cet appel dont l’écho se répercute tout au long de l’histoire de l’humanité, n’implique-t-il pas que la relation que l’homme a rompu par cet acte de désobéissance va être repris sur des bases nouvelles, pour révéler le visage miséricordieux de Dieu ? En perdant la communion avec son Créateur, Adam vient de se perdre lui-même. Avec cette rupture, Dieu – si j’ose parler ainsi – a perdu l’homme, son image. La sentence de mort définitive pourrait être prononcée et exécutée « ipso facto », sur-le-champ. Curieusement, elle ne l’est pas. Le péché est pourtant là. D’expérience, la perte de ce qui est important et vital nous incite à la recherche. L’homme a du prix aux yeux de Dieu.

Adam, où es-tu ? La question introduit le visage d’un Dieu qui cherche : « où es-tu » renvoie aussi à l’attitude d’un Dieu qui appelle au lieu de prononcer directement la sentence. L’offensé vient à la recherche de l’offenseur. Et ça, c’est le premier signe fort, la particularité du Dieu d’Israël. Il se révèle déjà comme un Dieu proche, un Dieu qui s’abaisse… A ce niveau, je me permets une interrogation : comment…, quand…, par qui…, et avec qui ce pont rompu sera-t-il restauré et rétabli ? A cette étape de l’initiation à la Révélation, on peut imaginer et être en droit de supposer que tout est dans le secret de Dieu. Avec ce Dieu qui descend dans le Jardin à la recherche des déserteurs et des fuyards s’ouvre une fenêtre à travers laquelle son oeuvre de miséricorde s’engouffrera. « Adam, où es-tu » est déjà une esquisse du mystère de la rédemption, un projet rédempteur est déjà en marche. En supposant l’échec de la première création, on ne peut que se poser une autre question : Dieu se remet-il à l’oeuvre ? Non ! Il va parfaire son oeuvre. Dans son dessein insondable se profile une création plus accomplie que la première. Cette dernière n’étant que la figure de la deuxième, façonnée entièrement dans l’obéissance du Nouvel Adam, Le Christ (Rm 5, 17).

Dieu, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, déploie son dessein du Salut que l’humanité, parce que située dans le temps, ne saisit que par étape, par petit bout… Et pourtant, c’est un plan d’ensemble introduit par cette question « où es-tu ». L’avènement du Christ, médiateur de l’Alliance Nouvelle, vient tout simplement accomplir et achever l’oeuvre rédemptrice du Père inaugurée dès le commencement. La voix de Dieu n’a pas cessé depuis lors de se faire entendre au sein de la création, bouleversée par le péché de l’homme. De nos jours, cette voix appelle l’humanité pécheresse par la médiation de son Eglise, instrument indispensable du salut, fruit de la Pentecôte. Satan n’a pas fait qu’induire Adam et Eve à la désobéissance, à l’erreur…, mais, il continue actuellement à maintenir les hommes loin de Dieu et du message de l’Eglise par la peur et surtout par une attitude de révolte manifestée notamment par les idéologies ambiantes : le relativisme, le wokisme…

Avec Dieu, le dialogue reste ouvert. Adam, malgré le péché, Dieu ne l’a pas enfermé dans son péché… Où es-tu ? Heureux ceux qui auront des oreilles pour entendre, et écouter non plus les insinuations mensongères de Satan mais la voix de Dieu parlant à travers les prophètes, les Envoyés de Dieu, l’Eglise… Cette voix depuis toujours répercute le message d’amour de Dieu, fait homme et disant à tous : Venez à moi ! Mais avant de répondre « me voici », il faudra d’abord se plier à l’interrogatoire de Dieu : « où es-tu ». On croit parfois être présent, être avec Dieu, et pourtant on est très éloigné de lui et caché sous les feuillages.

En répondant comme Adam : « je m’étais caché car j’avais honte de moi face à Toi », le chrétien se situe en face d’un berger et non d’un juge, Il est en face du « bon pasteur » et non du « pasteur mercenaire ». Ce que Dieu attend en retour est une contrition profonde qui se dégage du Psaume de méditation de ce dimanche :

« Si tu retiens les fautes, Seigneur,

Seigneur, qui subsistera ?

Mais près de toi se trouve le pardon… » ( Ps 129 3-4)

Père Dieudonné MASSOMA, curé

 

Agenda paroissial

– mercredi 5 juin : 18h à St Michel, Chapelet pour la France

– Il n’y a plus d’adoration nocturne à NDP jusqu’à la rentée : prochaine le vendredi 4 octobre

– samedi 8 juin : rencontre du groupe Padre Pio à la Sainte Famille

– samedi 8 juin : « Draguignan prie pour la France » à 8h00 à la chapelle St Joseph, Messe puis Consécration

– mercredi 12 juin : 20h30 au CLOU, caté des adultes « Quel est mon chemin de Sainteté »

Messes aux maisons de retraite : mercredi 12 juin : 14h30 au Malmont jeudi 13 juin : 14h30 à La Pierre de la Fée vendredi 14 juin : 16h à Tonus Vitamine

– week-end du 15 et 16 juin : Kermesse paroissiale : horaires des Messes habituelles modifiés, voir le tableau des Messes

– samedi 22 juin : 20h15 à la Sainte Famille, conférence « Les Chrétiens du Liban : entre Calvaire et Espérance » par Monseigneur Nassif

 

Annonces

Le 16 juin prochain, une Messe sera célébrée à l’intention de toutes les mamans portées par la chaîne de jeûne de Mère de Miséricorde à Draguignan cette année. Ces mamans nous ont été confiées pour être soutenues dans le combat qu’elles vivent ou ont vécu pour garder la vie qu’elles portaient en elles.

Mère de Miséricorde est une fraternité de plus de 3 000 personnes dont la mission est d’apaiser ou consoler toute souffrance liée à l’accueil de de la vie « depuis son commencement jusqu’à son terme naturel ». Ses bénévoles accueillent, accompagnent, écoutent, prient, jeûnent, soutenant ainsi les femmes, les hommes ou les couples confrontés à la question de l’accueil de la vie ou au deuil de l’enfant qui n’a pas vu le jour. Une chaîne de jeûne est présente à Draguignan. Elle compte plus de 20 membres qui prient et jeûnent environ une fois par mois pour une maman qui se pose la question de garder la vie qu’elle porte en elle. Cette année, nous avons prié pour 10 mamans, dont certaines ont gardé leur enfant. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter Carole-Anne IBAN (06 24 34 24 57) ou Marie Lafontaine (06 88 22 12 29) https://www.meredemisericorde.org/.

Merci à tous ceux qui le peuvent d’apporter des pâtisseries sucrées ou du salé le samedi 15 et dimanche 16 pour la stand gâteaux de la kermesse, particulièrement le dimanche où le besoin sera grand.

On cherche encore des volontaires pour tenir certains stands. Se faire connaître à la paroisse. Merci !

 

Carnet paroissial

Baptêmes : Tamara LATIÈRE VANDENBOSSE, Julio LATIÈRE, MATHILDE ORTHIZ, Aliénor SOUBRIER

Décès : Jeanette PEPINO, Monique LACHAISE

Mariages : Djilian PRIMERANO et Sarah FERNANDEZ

Documents attachés

Publié le 09 juin 2024

Le Lien N° 924 – 9 juin 2024

design sans titre (34)

« Ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel » (2 Co 4,18)

Références des lectures du dimanche :
1ère lecture : Genèse 3,9-15
2ème lecture : 2 Co 4,13 – 5,1
Psaume : Psaume 129 (130)
Evangile : Marc 3,20-35

 

EDITO : Adam, où es-tu ?

Dans le prolongement de la fête du Sacré-Coeur de Jésus et du coeur immaculé de la bienheureuse Vierge Marie, La question de Dieu à Adam « où es-tu » nous conduit dans les tréfonds du mystère de Dieu. Ce que le mystère de son coeur a laissé échapper, le sang et l’eau, à travers le coeur transpercé de Jésus sur la croix, la question posée à Adam qui venait de trahir la confiance de Dieu est déjà l’avant-première du mystère de la rédemption. A travers cette question mentionnée dès les premiers chapitres de la Genèse, Dieu laisse apparaitre les rayons de son coeur compatissant dont la révélation plénière sera signée du haut de la croix où son Fils, Jésus, fera découvrir – dévoilera – le mystère du coeur de Dieu !

Revenons d’abord sur la question elle-même et situons-là dans son contexte. Le couple Adam et Eve, créé à l’image et la ressemblance de Dieu, béni par Dieu et placé dans le jardin confectionné par ses mains, pour une vie harmonieuse et paisible en sa présence vient de se détourner de son Créateur en suivant la voix du « Diviseur », le Diable. En cause, Eve a mangé ce que le diable lui a mensongèrement présenté comme état de bonheur, ce dont Dieu aurait voulu les priver : vous deviendrez les égaux de Dieu, connaissant le bien et le mal, suggère le Diable ! Le subterfuge était bien maquillé. …

Cet acte de désobéissance a marqué leur conscience jetant le destin de l’humanité sous la conduite du péché. La convoitise, dès lors, a enfanté le péché (Jacques 1,15). La honte leur a fait découvrir leur nudité. Aussi tentent-ils vainement de cacher leur opprobre à Dieu derrière le buisson et en se couvrant de misérables feuilles de figuier. L’épée de Damoclès pend désormais sur la tête des descendants d’Adam et Eve ! C’est ce que l’Eglise appelle le « péché originel », notre inclinaison vers le mal et le péché. L’interdit transgressé, la désobéissance doit avoir sa terrible sanction : la mort, c’est-à-dire rupture complète et immédiate des relations avec le Créateur.

L’appel soudain du Créateur met le comble dans leur effroi. Adressé à l’origine à Adam, cet appel dont l’écho se répercute tout au long de l’histoire de l’humanité, n’implique-t-il pas que la relation que l’homme a rompu par cet acte de désobéissance va être repris sur des bases nouvelles, pour révéler le visage miséricordieux de Dieu ? En perdant la communion avec son Créateur, Adam vient de se perdre lui-même. Avec cette rupture, Dieu – si j’ose parler ainsi – a perdu l’homme, son image. La sentence de mort définitive pourrait être prononcée et exécutée « ipso facto », sur-le-champ. Curieusement, elle ne l’est pas. Le péché est pourtant là. D’expérience, la perte de ce qui est important et vital nous incite à la recherche. L’homme a du prix aux yeux de Dieu.

Adam, où es-tu ? La question introduit le visage d’un Dieu qui cherche : « où es-tu » renvoie aussi à l’attitude d’un Dieu qui appelle au lieu de prononcer directement la sentence. L’offensé vient à la recherche de l’offenseur. Et ça, c’est le premier signe fort, la particularité du Dieu d’Israël. Il se révèle déjà comme un Dieu proche, un Dieu qui s’abaisse… A ce niveau, je me permets une interrogation : comment…, quand…, par qui…, et avec qui ce pont rompu sera-t-il restauré et rétabli ? A cette étape de l’initiation à la Révélation, on peut imaginer et être en droit de supposer que tout est dans le secret de Dieu. Avec ce Dieu qui descend dans le Jardin à la recherche des déserteurs et des fuyards s’ouvre une fenêtre à travers laquelle son oeuvre de miséricorde s’engouffrera. « Adam, où es-tu » est déjà une esquisse du mystère de la rédemption, un projet rédempteur est déjà en marche. En supposant l’échec de la première création, on ne peut que se poser une autre question : Dieu se remet-il à l’oeuvre ? Non ! Il va parfaire son oeuvre. Dans son dessein insondable se profile une création plus accomplie que la première. Cette dernière n’étant que la figure de la deuxième, façonnée entièrement dans l’obéissance du Nouvel Adam, Le Christ (Rm 5, 17).

Dieu, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, déploie son dessein du Salut que l’humanité, parce que située dans le temps, ne saisit que par étape, par petit bout… Et pourtant, c’est un plan d’ensemble introduit par cette question « où es-tu ». L’avènement du Christ, médiateur de l’Alliance Nouvelle, vient tout simplement accomplir et achever l’oeuvre rédemptrice du Père inaugurée dès le commencement. La voix de Dieu n’a pas cessé depuis lors de se faire entendre au sein de la création, bouleversée par le péché de l’homme. De nos jours, cette voix appelle l’humanité pécheresse par la médiation de son Eglise, instrument indispensable du salut, fruit de la Pentecôte. Satan n’a pas fait qu’induire Adam et Eve à la désobéissance, à l’erreur…, mais, il continue actuellement à maintenir les hommes loin de Dieu et du message de l’Eglise par la peur et surtout par une attitude de révolte manifestée notamment par les idéologies ambiantes : le relativisme, le wokisme…

Avec Dieu, le dialogue reste ouvert. Adam, malgré le péché, Dieu ne l’a pas enfermé dans son péché… Où es-tu ? Heureux ceux qui auront des oreilles pour entendre, et écouter non plus les insinuations mensongères de Satan mais la voix de Dieu parlant à travers les prophètes, les Envoyés de Dieu, l’Eglise… Cette voix depuis toujours répercute le message d’amour de Dieu, fait homme et disant à tous : Venez à moi ! Mais avant de répondre « me voici », il faudra d’abord se plier à l’interrogatoire de Dieu : « où es-tu ». On croit parfois être présent, être avec Dieu, et pourtant on est très éloigné de lui et caché sous les feuillages.

En répondant comme Adam : « je m’étais caché car j’avais honte de moi face à Toi », le chrétien se situe en face d’un berger et non d’un juge, Il est en face du « bon pasteur » et non du « pasteur mercenaire ». Ce que Dieu attend en retour est une contrition profonde qui se dégage du Psaume de méditation de ce dimanche :

« Si tu retiens les fautes, Seigneur,

Seigneur, qui subsistera ?

Mais près de toi se trouve le pardon… » ( Ps 129 3-4)

Père Dieudonné MASSOMA, curé

 

Agenda paroissial

– mercredi 5 juin : 18h à St Michel, Chapelet pour la France

– Il n’y a plus d’adoration nocturne à NDP jusqu’à la rentée : prochaine le vendredi 4 octobre

– samedi 8 juin : rencontre du groupe Padre Pio à la Sainte Famille

– samedi 8 juin : « Draguignan prie pour la France » à 8h00 à la chapelle St Joseph, Messe puis Consécration

– mercredi 12 juin : 20h30 au CLOU, caté des adultes « Quel est mon chemin de Sainteté »

Messes aux maisons de retraite : mercredi 12 juin : 14h30 au Malmont jeudi 13 juin : 14h30 à La Pierre de la Fée vendredi 14 juin : 16h à Tonus Vitamine

– week-end du 15 et 16 juin : Kermesse paroissiale : horaires des Messes habituelles modifiés, voir le tableau des Messes

– samedi 22 juin : 20h15 à la Sainte Famille, conférence « Les Chrétiens du Liban : entre Calvaire et Espérance » par Monseigneur Nassif

 

Annonces

Le 16 juin prochain, une Messe sera célébrée à l’intention de toutes les mamans portées par la chaîne de jeûne de Mère de Miséricorde à Draguignan cette année. Ces mamans nous ont été confiées pour être soutenues dans le combat qu’elles vivent ou ont vécu pour garder la vie qu’elles portaient en elles.

Mère de Miséricorde est une fraternité de plus de 3 000 personnes dont la mission est d’apaiser ou consoler toute souffrance liée à l’accueil de de la vie « depuis son commencement jusqu’à son terme naturel ». Ses bénévoles accueillent, accompagnent, écoutent, prient, jeûnent, soutenant ainsi les femmes, les hommes ou les couples confrontés à la question de l’accueil de la vie ou au deuil de l’enfant qui n’a pas vu le jour. Une chaîne de jeûne est présente à Draguignan. Elle compte plus de 20 membres qui prient et jeûnent environ une fois par mois pour une maman qui se pose la question de garder la vie qu’elle porte en elle. Cette année, nous avons prié pour 10 mamans, dont certaines ont gardé leur enfant. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter Carole-Anne IBAN (06 24 34 24 57) ou Marie Lafontaine (06 88 22 12 29) https://www.meredemisericorde.org/.

Merci à tous ceux qui le peuvent d’apporter des pâtisseries sucrées ou du salé le samedi 15 et dimanche 16 pour la stand gâteaux de la kermesse, particulièrement le dimanche où le besoin sera grand.

On cherche encore des volontaires pour tenir certains stands. Se faire connaître à la paroisse. Merci !

 

Carnet paroissial

Baptêmes : Tamara LATIÈRE VANDENBOSSE, Julio LATIÈRE, MATHILDE ORTHIZ, Aliénor SOUBRIER

Décès : Jeanette PEPINO, Monique LACHAISE

Mariages : Djilian PRIMERANO et Sarah FERNANDEZ

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Publié le 09 juin 2024