Le Lien N° 927 – 30 juin 2024

design sans titre (34)

« Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal »

Références des lectures du dimanche :
1ère lecture : Sg 1, 13-15 ; 2, 23-24
2ème lecture : 2 Co 8, 7.9.13-15
Psaume : Psaume 29 (30)
Evangile : Marc 5,21-43

 

EDITO : Talitha koum (Jeune fille, je te l’ordonne, lève-toi)

Derrière cette injonction de Jésus s’enchâssent deux guérisons, l’une de la fille du chef de la Synagogue, Jaïre, l’autre de la femme souffrant d’hémorragie depuis des années. L’enchevêtrement de ces deux guérisons suggère une lecture attentive sur le message que veut donner l’évangéliste : Jésus est venu dans le monde pour engager une lutte contre le mal – la maladie et la mort – qui frappe l’humanité de plein fouet. Les deux guérisons soulignent au plus haut degré la profession de notre foi au Christ qui permet à Dieu de déployer sa puissance salvifique au coeur de notre vie et de notre monde. Le mal reste un ennemi juré de la vie de l’homme, qui nécessite un rempart solide. Né des ramifications du diable, le mal jalouse toujours la place privilégiée de l’homme dans le dispositif du bonheur que Dieu lui a accordé dès son origine.

Malgré la désobéissance des origines, Dieu n’a pas abandonné l’homme à ce combat dont il est conscient que ce dernier serait perdant sans son aide. Les débats houleux sur la fin de vie de ces derniers jours, avec les écarts et les égards qui s’en mêlent, ne doivent jamais nous éloigner de la conception d’une existence mortelle inhérente à notre humanité et professée, avec conviction, par notre foi chrétienne. Face à ces souffrances, le Christ actionne la puissance divine du relèvement : talitha koum, jeune fille, je te l’ordonne, lève-toi !

La grâce du relèvement jaillit sur cette petite fille…

que la mort, symbole du mal qui nous presse et nous oppresse, retenait sous son emprise. St Marc note subtilement que Jésus s’empresse Lui aussi pour se rendre au chevet de cette jeune fille. Seulement, il ne peut s’empêcher de s’arrêter pour la guérison de cette femme que la maladie a ôté la dignité et rendu courbée. Décidément, le mal combat le statut naturel de l’homme debout, synonyme de la victoire, de la création originelle, de la résurrection. Dieu a créé l’homme debout. Et un homme debout ne participe pas seulement à la révélation de sa dignité inhérente, mais à la proclamation de la gloire de Dieu. C’est le credo de Saint Irénée : « l’homme debout, c’est la gloire de Dieu » (Deuxième évêque de Lyon entre 177 et 202)

Dieu prend plaisir à nous voir debout, à nous savoir vivant, c’est-à-dire pétri de la vie de Dieu. Vie que le mal cherche à nous ôter. C’est le cas de cette femme qui souffre d’une maladie chronique et présente tous les signes d’une personne sous emprise. Un contraste soulevé par St Marc attire notre attention avec la question de son Maître : « Qui m’a touché ? » Entre la foule qui écrase Jésus, le bouscule…, cette question, à la limite, parait incongrue. Le lecteur se demande ce que veut insinuer l’évangéliste.

Sur cette route, Jésus est « touché ». Mais le toucher de cette femme n’est pas un simple contact physique avec Jésus. Elle ne touche pas que le bout de son vêtement. Jésus est touché au coeur, non par les mains de cette femme, mais par sa foi. C’est cette foi qui s’exprime dans le silence et contre toute attente, qui a véritablement touché Jésus, tout comme la foi de Jaïre plaidant pour sa fille malade, malgré le découragement manifeste des gens de sa maison. C’est la foi qui peut soustraire une force en Dieu, c’est notre foi qui met Dieu en mouvement, le presse et même l’oppresse… Notre santé dérobée par la maladie et notre vie soutirée par la mort sont restituées par la puissance salvifique de Dieu qui s’appuie sur notre foi, c’est-à-dire, notre confiance absolue en Lui et notre fidélité inébranlable. « Ta foi t’a sauvé » dit-il à cette femme toute tremblante et à la jeune fille, lève-toi !

La foi sauve ! La foi relève, la foi guérit… Cette double guérison met en lumière la foi active et combative de Jaïre et de cette femme. Elle est dans le sillage de ma propre foi au Christ. Ces deux personnes nous offrent ainsi un beau témoignage de la puissance de Dieu qui se déploie sur nos vies menacées. L’endormissement dans la mort de la jeune fille et la station courbée de cette femme n’ont découragé ni le chef de la synagogue ni cette femme. Pourquoi, moi, dois-je me décourager dans mon combat, alors que Dieu est avec moi ? Disons comme Saint Paul, « Ta grâce me suffit » !

Dieu se laisse « toucher », il se laisse « saisir » : il se tourne vers la femme et saisit la main de la jeune fille. Il se tourne aussi tous les jours vers moi quand je fais appel à Lui dans la confiance et la sérénité. Grégoire de Nysse dira : « Il s’est approché de la mort jusqu’à prendre contact avec notre état de cadavre… ». De notre maladie, Dieu s’approche et nous guérit…

Dans notre monde où sévissent la mort et la maladie, la souffrance et l’angoisse…, le dernier mot revient à la puissance du Christ qui nous saisit, nous guérit, nous relève et nous sauve…

« Tu as voulu Seigneur, que par la grâce de l’adoption filiale, nous devenions des enfants de lumière…, accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta splendeur… »

Je souhaite de bonnes vacances à tous et à toutes. Que votre foi soit votre lumière sur la route de vos vacances. Elle est le regard providentiel qui nous assure lorsque l’incertitude nous gagne.

Père Dieudonné MASSOMA, Curé

 

Agenda paroissial

– jeudi 27 juin : représentation de la pièce de théâtre « Edmond » par les élèves de 3èmes du Collège St Charles de Foucauld, salle Nazareth de l’Institution St Joseph

– samedi 29 juin : 10h, ordinations à la Castille

– dimanche 30 juin : deux Messes à Saint Michel : Messe à 9h00 à Saint Michel, selon la forme ordinaire Messe à 11h à Saint Michel, selon la forme extraordinaire pour l’anniversaire des 10 ans de sacerdoce de l’Abbé Matthieu Bévillard. Pour plus de précisions, voir le tableau des Messes.

Les scouts vous proposeront une vente de gâteaux à la sortie de la Messe à Notre-Dame du Peuple pour financer leur camp.

Horaires de Messe en semaine pendant les vacances d‘été : du 1er juillet au 9 septembre : plus de Messe à NDP et à la Sainte Famille le soir en semaine.

Pour ceux qui s’absentent tout l’été, sachez déjà que la Messe des consuls aura lieu le 8 septembre à 10h30, sur le parvis de Notre-Dame du Peuple, en présence de Monsigneur Thouvet. Elle sera précédée d’une procession à partir de Saint Michel à 10h00, et suivie d’un buffet partagé au CLOU (Maison des OEuvres).

 

Petite annonce

Des « partants » auraient-ils un frigo ou un congélateur d’occasion à donner pour la paroisse ?

 

Carnet paroissial

Baptêmes : Jade BOSC, Prune BOSC, Maëlo TURPIN, Bertille BETH

Mariage : Benjamin GUILLOT et Jade GRENIER

Décès : Jean-Daniel PINET, Roseline PASCAL

Documents attachés

Publié le 12 juillet 2024

Le Lien N° 927 – 30 juin 2024

« Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal »

Références des lectures du dimanche :
1ère lecture : Sg 1, 13-15 ; 2, 23-24
2ème lecture : 2 Co 8, 7.9.13-15
Psaume : Psaume 29 (30)
Evangile : Marc 5,21-43

 

EDITO : Talitha koum (Jeune fille, je te l’ordonne, lève-toi)

Derrière cette injonction de Jésus s’enchâssent deux guérisons, l’une de la fille du chef de la Synagogue, Jaïre, l’autre de la femme souffrant d’hémorragie depuis des années. L’enchevêtrement de ces deux guérisons suggère une lecture attentive sur le message que veut donner l’évangéliste : Jésus est venu dans le monde pour engager une lutte contre le mal – la maladie et la mort – qui frappe l’humanité de plein fouet. Les deux guérisons soulignent au plus haut degré la profession de notre foi au Christ qui permet à Dieu de déployer sa puissance salvifique au coeur de notre vie et de notre monde. Le mal reste un ennemi juré de la vie de l’homme, qui nécessite un rempart solide. Né des ramifications du diable, le mal jalouse toujours la place privilégiée de l’homme dans le dispositif du bonheur que Dieu lui a accordé dès son origine.

Malgré la désobéissance des origines, Dieu n’a pas abandonné l’homme à ce combat dont il est conscient que ce dernier serait perdant sans son aide. Les débats houleux sur la fin de vie de ces derniers jours, avec les écarts et les égards qui s’en mêlent, ne doivent jamais nous éloigner de la conception d’une existence mortelle inhérente à notre humanité et professée, avec conviction, par notre foi chrétienne. Face à ces souffrances, le Christ actionne la puissance divine du relèvement : talitha koum, jeune fille, je te l’ordonne, lève-toi !

La grâce du relèvement jaillit sur cette petite fille…

que la mort, symbole du mal qui nous presse et nous oppresse, retenait sous son emprise. St Marc note subtilement que Jésus s’empresse Lui aussi pour se rendre au chevet de cette jeune fille. Seulement, il ne peut s’empêcher de s’arrêter pour la guérison de cette femme que la maladie a ôté la dignité et rendu courbée. Décidément, le mal combat le statut naturel de l’homme debout, synonyme de la victoire, de la création originelle, de la résurrection. Dieu a créé l’homme debout. Et un homme debout ne participe pas seulement à la révélation de sa dignité inhérente, mais à la proclamation de la gloire de Dieu. C’est le credo de Saint Irénée : « l’homme debout, c’est la gloire de Dieu » (Deuxième évêque de Lyon entre 177 et 202)

Dieu prend plaisir à nous voir debout, à nous savoir vivant, c’est-à-dire pétri de la vie de Dieu. Vie que le mal cherche à nous ôter. C’est le cas de cette femme qui souffre d’une maladie chronique et présente tous les signes d’une personne sous emprise. Un contraste soulevé par St Marc attire notre attention avec la question de son Maître : « Qui m’a touché ? » Entre la foule qui écrase Jésus, le bouscule…, cette question, à la limite, parait incongrue. Le lecteur se demande ce que veut insinuer l’évangéliste.

Sur cette route, Jésus est « touché ». Mais le toucher de cette femme n’est pas un simple contact physique avec Jésus. Elle ne touche pas que le bout de son vêtement. Jésus est touché au coeur, non par les mains de cette femme, mais par sa foi. C’est cette foi qui s’exprime dans le silence et contre toute attente, qui a véritablement touché Jésus, tout comme la foi de Jaïre plaidant pour sa fille malade, malgré le découragement manifeste des gens de sa maison. C’est la foi qui peut soustraire une force en Dieu, c’est notre foi qui met Dieu en mouvement, le presse et même l’oppresse… Notre santé dérobée par la maladie et notre vie soutirée par la mort sont restituées par la puissance salvifique de Dieu qui s’appuie sur notre foi, c’est-à-dire, notre confiance absolue en Lui et notre fidélité inébranlable. « Ta foi t’a sauvé » dit-il à cette femme toute tremblante et à la jeune fille, lève-toi !

La foi sauve ! La foi relève, la foi guérit… Cette double guérison met en lumière la foi active et combative de Jaïre et de cette femme. Elle est dans le sillage de ma propre foi au Christ. Ces deux personnes nous offrent ainsi un beau témoignage de la puissance de Dieu qui se déploie sur nos vies menacées. L’endormissement dans la mort de la jeune fille et la station courbée de cette femme n’ont découragé ni le chef de la synagogue ni cette femme. Pourquoi, moi, dois-je me décourager dans mon combat, alors que Dieu est avec moi ? Disons comme Saint Paul, « Ta grâce me suffit » !

Dieu se laisse « toucher », il se laisse « saisir » : il se tourne vers la femme et saisit la main de la jeune fille. Il se tourne aussi tous les jours vers moi quand je fais appel à Lui dans la confiance et la sérénité. Grégoire de Nysse dira : « Il s’est approché de la mort jusqu’à prendre contact avec notre état de cadavre… ». De notre maladie, Dieu s’approche et nous guérit…

Dans notre monde où sévissent la mort et la maladie, la souffrance et l’angoisse…, le dernier mot revient à la puissance du Christ qui nous saisit, nous guérit, nous relève et nous sauve…

« Tu as voulu Seigneur, que par la grâce de l’adoption filiale, nous devenions des enfants de lumière…, accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta splendeur… »

Je souhaite de bonnes vacances à tous et à toutes. Que votre foi soit votre lumière sur la route de vos vacances. Elle est le regard providentiel qui nous assure lorsque l’incertitude nous gagne.

Père Dieudonné MASSOMA, Curé

 

Agenda paroissial

– jeudi 27 juin : représentation de la pièce de théâtre « Edmond » par les élèves de 3èmes du Collège St Charles de Foucauld, salle Nazareth de l’Institution St Joseph

– samedi 29 juin : 10h, ordinations à la Castille

– dimanche 30 juin : deux Messes à Saint Michel : Messe à 9h00 à Saint Michel, selon la forme ordinaire Messe à 11h à Saint Michel, selon la forme extraordinaire pour l’anniversaire des 10 ans de sacerdoce de l’Abbé Matthieu Bévillard. Pour plus de précisions, voir le tableau des Messes.

Les scouts vous proposeront une vente de gâteaux à la sortie de la Messe à Notre-Dame du Peuple pour financer leur camp.

Horaires de Messe en semaine pendant les vacances d‘été : du 1er juillet au 9 septembre : plus de Messe à NDP et à la Sainte Famille le soir en semaine.

Pour ceux qui s’absentent tout l’été, sachez déjà que la Messe des consuls aura lieu le 8 septembre à 10h30, sur le parvis de Notre-Dame du Peuple, en présence de Monsigneur Thouvet. Elle sera précédée d’une procession à partir de Saint Michel à 10h00, et suivie d’un buffet partagé au CLOU (Maison des OEuvres).

 

Petite annonce

Des « partants » auraient-ils un frigo ou un congélateur d’occasion à donner pour la paroisse ?

 

Carnet paroissial

Baptêmes : Jade BOSC, Prune BOSC, Maëlo TURPIN, Bertille BETH

Mariage : Benjamin GUILLOT et Jade GRENIER

Décès : Jean-Daniel PINET, Roseline PASCAL

Documents attachés

Publié le 12 juillet 2024

Le Lien N° 927 – 30 juin 2024

design sans titre (34)

« Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal »

Références des lectures du dimanche :
1ère lecture : Sg 1, 13-15 ; 2, 23-24
2ème lecture : 2 Co 8, 7.9.13-15
Psaume : Psaume 29 (30)
Evangile : Marc 5,21-43

 

EDITO : Talitha koum (Jeune fille, je te l’ordonne, lève-toi)

Derrière cette injonction de Jésus s’enchâssent deux guérisons, l’une de la fille du chef de la Synagogue, Jaïre, l’autre de la femme souffrant d’hémorragie depuis des années. L’enchevêtrement de ces deux guérisons suggère une lecture attentive sur le message que veut donner l’évangéliste : Jésus est venu dans le monde pour engager une lutte contre le mal – la maladie et la mort – qui frappe l’humanité de plein fouet. Les deux guérisons soulignent au plus haut degré la profession de notre foi au Christ qui permet à Dieu de déployer sa puissance salvifique au coeur de notre vie et de notre monde. Le mal reste un ennemi juré de la vie de l’homme, qui nécessite un rempart solide. Né des ramifications du diable, le mal jalouse toujours la place privilégiée de l’homme dans le dispositif du bonheur que Dieu lui a accordé dès son origine.

Malgré la désobéissance des origines, Dieu n’a pas abandonné l’homme à ce combat dont il est conscient que ce dernier serait perdant sans son aide. Les débats houleux sur la fin de vie de ces derniers jours, avec les écarts et les égards qui s’en mêlent, ne doivent jamais nous éloigner de la conception d’une existence mortelle inhérente à notre humanité et professée, avec conviction, par notre foi chrétienne. Face à ces souffrances, le Christ actionne la puissance divine du relèvement : talitha koum, jeune fille, je te l’ordonne, lève-toi !

La grâce du relèvement jaillit sur cette petite fille…

que la mort, symbole du mal qui nous presse et nous oppresse, retenait sous son emprise. St Marc note subtilement que Jésus s’empresse Lui aussi pour se rendre au chevet de cette jeune fille. Seulement, il ne peut s’empêcher de s’arrêter pour la guérison de cette femme que la maladie a ôté la dignité et rendu courbée. Décidément, le mal combat le statut naturel de l’homme debout, synonyme de la victoire, de la création originelle, de la résurrection. Dieu a créé l’homme debout. Et un homme debout ne participe pas seulement à la révélation de sa dignité inhérente, mais à la proclamation de la gloire de Dieu. C’est le credo de Saint Irénée : « l’homme debout, c’est la gloire de Dieu » (Deuxième évêque de Lyon entre 177 et 202)

Dieu prend plaisir à nous voir debout, à nous savoir vivant, c’est-à-dire pétri de la vie de Dieu. Vie que le mal cherche à nous ôter. C’est le cas de cette femme qui souffre d’une maladie chronique et présente tous les signes d’une personne sous emprise. Un contraste soulevé par St Marc attire notre attention avec la question de son Maître : « Qui m’a touché ? » Entre la foule qui écrase Jésus, le bouscule…, cette question, à la limite, parait incongrue. Le lecteur se demande ce que veut insinuer l’évangéliste.

Sur cette route, Jésus est « touché ». Mais le toucher de cette femme n’est pas un simple contact physique avec Jésus. Elle ne touche pas que le bout de son vêtement. Jésus est touché au coeur, non par les mains de cette femme, mais par sa foi. C’est cette foi qui s’exprime dans le silence et contre toute attente, qui a véritablement touché Jésus, tout comme la foi de Jaïre plaidant pour sa fille malade, malgré le découragement manifeste des gens de sa maison. C’est la foi qui peut soustraire une force en Dieu, c’est notre foi qui met Dieu en mouvement, le presse et même l’oppresse… Notre santé dérobée par la maladie et notre vie soutirée par la mort sont restituées par la puissance salvifique de Dieu qui s’appuie sur notre foi, c’est-à-dire, notre confiance absolue en Lui et notre fidélité inébranlable. « Ta foi t’a sauvé » dit-il à cette femme toute tremblante et à la jeune fille, lève-toi !

La foi sauve ! La foi relève, la foi guérit… Cette double guérison met en lumière la foi active et combative de Jaïre et de cette femme. Elle est dans le sillage de ma propre foi au Christ. Ces deux personnes nous offrent ainsi un beau témoignage de la puissance de Dieu qui se déploie sur nos vies menacées. L’endormissement dans la mort de la jeune fille et la station courbée de cette femme n’ont découragé ni le chef de la synagogue ni cette femme. Pourquoi, moi, dois-je me décourager dans mon combat, alors que Dieu est avec moi ? Disons comme Saint Paul, « Ta grâce me suffit » !

Dieu se laisse « toucher », il se laisse « saisir » : il se tourne vers la femme et saisit la main de la jeune fille. Il se tourne aussi tous les jours vers moi quand je fais appel à Lui dans la confiance et la sérénité. Grégoire de Nysse dira : « Il s’est approché de la mort jusqu’à prendre contact avec notre état de cadavre… ». De notre maladie, Dieu s’approche et nous guérit…

Dans notre monde où sévissent la mort et la maladie, la souffrance et l’angoisse…, le dernier mot revient à la puissance du Christ qui nous saisit, nous guérit, nous relève et nous sauve…

« Tu as voulu Seigneur, que par la grâce de l’adoption filiale, nous devenions des enfants de lumière…, accorde-nous d’être toujours rayonnants de ta splendeur… »

Je souhaite de bonnes vacances à tous et à toutes. Que votre foi soit votre lumière sur la route de vos vacances. Elle est le regard providentiel qui nous assure lorsque l’incertitude nous gagne.

Père Dieudonné MASSOMA, Curé

 

Agenda paroissial

– jeudi 27 juin : représentation de la pièce de théâtre « Edmond » par les élèves de 3èmes du Collège St Charles de Foucauld, salle Nazareth de l’Institution St Joseph

– samedi 29 juin : 10h, ordinations à la Castille

– dimanche 30 juin : deux Messes à Saint Michel : Messe à 9h00 à Saint Michel, selon la forme ordinaire Messe à 11h à Saint Michel, selon la forme extraordinaire pour l’anniversaire des 10 ans de sacerdoce de l’Abbé Matthieu Bévillard. Pour plus de précisions, voir le tableau des Messes.

Les scouts vous proposeront une vente de gâteaux à la sortie de la Messe à Notre-Dame du Peuple pour financer leur camp.

Horaires de Messe en semaine pendant les vacances d‘été : du 1er juillet au 9 septembre : plus de Messe à NDP et à la Sainte Famille le soir en semaine.

Pour ceux qui s’absentent tout l’été, sachez déjà que la Messe des consuls aura lieu le 8 septembre à 10h30, sur le parvis de Notre-Dame du Peuple, en présence de Monsigneur Thouvet. Elle sera précédée d’une procession à partir de Saint Michel à 10h00, et suivie d’un buffet partagé au CLOU (Maison des OEuvres).

 

Petite annonce

Des « partants » auraient-ils un frigo ou un congélateur d’occasion à donner pour la paroisse ?

 

Carnet paroissial

Baptêmes : Jade BOSC, Prune BOSC, Maëlo TURPIN, Bertille BETH

Mariage : Benjamin GUILLOT et Jade GRENIER

Décès : Jean-Daniel PINET, Roseline PASCAL

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Publié le 12 juillet 2024